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Cette conférence pré-événement de l’édition 2017 du Grand Prix des Amérqiues réunissait Maverick Viñales (SPA-Yamaha), Valentino Rossi (ITA-Yamaha), Cal Crutchlow (GBR-Honda), Marc Marquez (SPA-Honda), Alvaro Bautista (SPA-Ducati) et Johann Zarco (FRA-Yamaha).

Comme à notre habitude, nous vous proposons une traduction intégrale “brute” des propos de  Valentino Rossi, sans aucune mise en forme ou déformation journalistique.


Des essais hivernaux difficiles, mais deux très bons résultats en course…

« Oui, les tests hivernaux n’ont pas été fantastiques mais nous continuons également à souffrir, en particulier durant les essais. Mais comme vous dites, deux bonnes courses, deux fois sur le podium et des bons points pour le championnat, donc cela a été un bon début. Mais après le Qatar, je supposais arriver en Argentine et être plus rapide durant le week-end, durant les essais, mais quoi qu’il en soit, j’ai beaucoup souffert. Donc ici, nous essaierons de comprendre si ce que nous avons appris sur la moto en Argentine peut nous aider également le vendredi et le samedi.
Après, ici, c’est un circuit très particulier. Je pense que c’est l’un des plus difficiles pour tout le monde car il est très long avec beaucoup de virages, beaucoup de virages différents. Il est très exigeant pour les pneus et pour les pilotes, mais nous verrons bien. Et nous verrons à partir de demain. »

Márquez est invaincu ici…

« Oui, Márquez est toujours très très fort sur cette piste. Depuis la première fois où nous avons testé ici, en 2013, il semble qu’il est capable de piloter très vite. Mais vous savez, nous devons nous concentrer sur nous-mêmes. Pour moi, cette piste n’est pas fantastique au niveau des résultats mais l’année dernière, et également en 2015, j’étais plutôt compétitif. Malheureusement, j’ai commis une erreur l’année dernière et j’ai chuté, mais j’avais une bonne vitesse, et nous devons donc essayer de continuer comme cela. »

Seriez-vous heureux avec un troisième podium avant d’arriver en Europe ?

« Oui, vous savez, en début de saison, c’est toujours très important de marquer des points. Également parce que, après cette course, nous revenons en Europe où il y a une atmosphère différente mais aussi de nombreuses pistes que j’aime beaucoup. Donc, comme vous dites, c’est important d’essayer de marquer des points et d’arriver sur le podium. »

Fernando Alonso ne roulera pas à Monaco mais participera à Indy. Que pensez-vous de sa décision et pourriez-vous faire la même chose ?

Cela a été une surprise car c’est étrange que Alonso ne roule pas à Monaco. Mais je pense que la situation avec la voiture est difficile et il veut essayer quelque chose d’autre. Il sera très intéressant de comprendre son potentiel à Indy car il s’agit d’un monde complètement différent, en particulier quand vous courez sur l’ovale. Par le passé, j’y suis allé en Nascar et c’était très intéressant mais comme vous pouvez le comprendre, très difficile, très différent d’un circuit normal. Je pense donc que ce sera un super challenge très intéressant à suivre.
J’aime beaucoup les 8 heures de Suzuka, c’est une très belle course. J’y suis allé avec Honda en 2000 et 2001 et c’était une super atmosphère, une super course.
Les 24 heures du Mans ? Bof, la piste est trop courte et 24 heures c’est trop long (rires).

Vous avez souffert avec le train avant en Argentine, en entrées de virage. Après la course, pensez-vous avoir résolu ce problème ?

« C’est une bonne question. Je l’espère ! Mais nous devons attendre et voir. Assurément, en Argentine, nous avons été en mesure de beaucoup apprendre sur la moto, également en se servant de la moto sur le mouillé. C’était intéressant. Dont je pense que nous pouvons partir depuis une meilleure base, oui. Mais je pensais également la même chose après la course du Qatar (rires) et ce n’était pas vrai. Nous devons donc juste attendre jusqu’à demain matin. »

Dans le livre de Michel Turco, nous avons appris l’existence de Don Cesare, le prêtre de Tavullia. Quelle est la chose la plus importante qu’il vous a dite ?

« (rires) c’est toujours intéressant parce que j’ai grandi avec Don Cesare depuis que j’étais très très jeune. Il était toujours calme et énonçait toujours les mots justes. Il faisait toujours sonner les cloches quand je remportais une course (rires). Maintenant, il est assez vieux mais je le rencontre parfois et c’est toujours bon de passer du temps avec lui. »

Avez-vous été surpris de voir comment Maverick a pu gérer ses deux victoires avec Yamaha ?

« Je m’attendais à ce que Maverick soit très fort en essayant et en pilotant la M1, car c’est une très bonne moto et son talent n’est pas discutable. L’année dernière déjà, avec la Suzuki, il a fait beaucoup de superbes courses et marqué beaucoup de points en fin de championnat. Mais j’espérais qu’il ait besoin d’un peu plus de temps (rires). Cela n’a donc pas été une grosse surprise, mais une petite surprise car il a été très rapide dès le début. »

Le film Rush raconte la rivalité entre James Hunt et Nicky Lauda. Quel rival prendriez-vous pour faire un film et quelle musique y mettriez-vous ?

« Bon, je ne sais pas. Peut-être Biaggi (rires). C’était amusant car nous avons eu également de nombreuses histoires drôles en dehors de la piste (rires). Pour la musique, sincèrement, c’est difficile à dire. Je devrais y penser un peu. Vous décidez. »

Crédit photo: MotoGP.com

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