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Andrea Iannone arrive en Aragon avec une micro-fracture à la vertèbre T3 soignée depuis sa chute aux essais libres de Misano. Une blessure douloureuse qui inquiète à ce point les médecins qui lui ont interdit le départ du dernier Grand Prix de San Marin. L’officiel Ducati aurait toutes les raisons de faire le dos rond. Mais c’est mal connaître Jo le Maniac.   

Plus que jamais, le vainqueur du dernier Grand Prix d’Autriche arrive en Aragon avec l’intention de tenir sa place et le guidon de sa Desmosedici. Il espère surtout que les toubibs ne vont pas lui faire un coup dans le dos en ne donnant pas leur quitus après la visite médicale. Une situation qu’il avait mal vécue à Misano, lorsque les docteurs du circuit l’avaient cloué au stand alors que leur confrère de la Dorna jurait qu’il aurait pu prendre le départ.

Ceci dit, même avec l’autorisation des experts, il faudra à l’Italien faire preuve de courage pour faire face à une douleur lancinante qui l’accompagne depuis l’accident : « ces derniers jours, je me suis entraîné autant que possible pour me remettre de cette chute, mais mon dos reste douloureux » commente celui qui enrage d’avoir vu son équipier Dovizioso lui passer devant pour trois points à cause du forfait de San Marin.

« Nous verrons ce que diront les médecins d’Aragon, mais je ferai de mon mieux, comme toujours. Si je peux rouler, j’espère que je serai dans de bonnes dispositions pour gérer ma douleur. Je pense que ce tracé peut nous être favorable et j’y avais fait une bonne prestation l’an passé ». Celui qui rejoindra Suzuki l’an prochain s’était en effet qualifié sur la première ligne l’an passé avant de finir la course au pied du podium. Il avait aussi remporté la victoire près d’Alcaniz en 2010, du temps de la Moto2.

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