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Dani Pedrosa ne manque jamais une occasion pour nous ramener aux fondamentaux de la compétition moto. Alors que l’on tergiverse sur les carénages et que l’on se torture l’esprit sur la cohabitation entre les moteurs et le boitier électronique unique, l’équipier de Marc Márquez, lui, ne pense qu’à une chose : les pneus. Et à l’approche du Grand Prix d’Argentine, on ne peut pas lui donner tort.

On se souviendra en effet que, l’an dernier, les pneus de celui qui commençait alors sa carrière de manufacturier unique, avaient souffert. Au point qu’un incident sur l’arrière avec Scott Redding avait contraint Michelin à revoir son allocation aux teams et les organisateurs à couper en deux leur course, avec arrêt obligatoire entre le neuvième et dixième tour pour poursuivre avec des gommes neuves.

Depuis, l’expérience a été acquise, mais la piste argentine est restée la même : « pour ce Grand Prix, faire des pronostics est difficile tant que l’on ignore tout de l’état de la piste et comment les pneus vont s’y comporter. En règle générale, le bitume est très sale et il met les pneus à rude épreuve. Cependant, il s’améliore durant le déroulement du meeting ». Dixit Dani Pedrosa.

Il précise : « nous ferons de notre mieux. On va partir avec les mêmes bases de réglage qu’au Qatar en adaptant bien sûr les rapports de boite et l’électronique à la piste. Vendredi, nous verrons où nous situer ».

Cinquième à Losail, Dani Pedrosa arrive sur un tracé qu’il affectionne. Forfait en 2015, il a fini second à Rio Hondo avec la Honda en 2014 et troisième l’an passé.

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