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C’est un Valentino Rossi au moral rehaussé par sa troisième place acquise au Qatar qui se présente ce week-end pour le Grand Prix d’Argentine. Une piste qu’il apprécie et qu’il a dominée en 2015 au détriment d’un Marc Márquez vainqueur à Termas de Rio Hondo sur sa Honda en 2014 et l’an passé. Au passage, le Doctor célébrera ce dimanche son trois cent cinquantième départ de carrière. Un record absolu qu’il passera avec une M1 version 2017 qui lui fait pour l’instant regretter l’opus 2016.

Car c’est tout le problème que doit résoudre Valentino Rossi en cette entame de saison. Face à un Maverick Viñales virevoltant au guidon de la nouvelle Yamaha, le nonuple titre tente d’oublier la moto de l’an passé. Une opération qui n’est pas facile. D’une part parce qu’il a du mal avec l’avant de cette version. Et d’autre part parce qu’il voit les pilotes Tech3 qui sont équipés de la Yamaha de la saison dernière lui tailler des croupières.

Mais malgré son aura, Valentino Rossi n’exige rien. Pour l’instant : « on a amélioré les réglages sur la version 2017, et notamment en ce qui concerne l’avant. Au début de l’intersaison, je me sentais mieux avec la 2016, mais Yamaha m’a dit qu’il serait plus heureux si je roulais avec la 2017. Maverick arrive à bien rouler avec elle. Peut-être que j’ai besoin de plus de temps que lui pour m’y faire. Mais je peux aussi piloter cette moto ».

« Pour l’usine, c’est mieux de travailler sur la même version de la moto. On va donc continuer comme ça ». A cette aune, on comprend toute l’importance de cette troisième place au Qatar après un départ de la dixième position. Le challenge est rude, le défi pas facile, mais à 38 ans, Valentino Rossi le relève. Il reste insatiable, même à sa vingt deuxième saison.

L’an passé, à Termas de Rio Hondo, Valentino Rossi était parti second de la grille de départ pour franchir le drapeau à damiers au même rang.

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