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N’ayant pas pu se repêcher en Q1 pour 4 centièmes de seconde, Valentino Rossi s’élancera de la 13e position sur la grille de départ de ce Grand Prix de Catalogne.

Évidemment exclu de la conférence de presse post-qualification officielle, il a répondu aux questions des journalistes dans l’hospitalité Yamaha.

Comme à notre habitude, afin d’éviter toute interprétation journalistique abusive, nous vous proposons une traduction “brute” de l’intégralité des propos de Valentino Rossi, sans aucune mise en forme.


Valentino Rossi : « alors bien sûr, ce fut une journée difficile. Honnêtement, je m’attendais à moins peiner car hier, je n’étais pas fantastique mais j’avais plutôt un bon feeling avec la moto. Nous devions régler quelques détails supplémentaires mais dès ce matin, on aurait dit qu’aujourd’hui l’asphalte avait moins d’adhérence et pour nous, c’était un gros problème. Nous avons beaucoup peiné ce matin et on a eu beaucoup de problèmes avec les pneus. Il semble que l’on ne soit pas en mesure de faire fonctionner les pneus de la bonne façon. Tous les pneus sont difficiles, certains font plus de tours mais ont moins d’adhérence, donc nous n’avons pas de bon choix à l’avant et à l’arrière.
Mais quoi qu’il en soit, j’ai également été un peu malchanceux car je ne suis pas allé en Q2 pour seulement quelques centièmes, et partir 13e sera très dur demain, et très difficile, car notre rythme n’est pas fantastique. Mais nous avons le warm up de demain pour essayer et nous devons au moins essayer d’améliorer un peu le rythme pour pouvoir récupérer quelques positions durant la course. »

Il n’y avait déjà pas d’adhérence l’année dernière. Qu’est-ce qui a changé ?

« Pour nous, la moto a beaucoup changé. Il semble que dans ces conditions, quand l’adhérence est très faible, la moto de l’année dernière est beaucoup plus facile pour être à la limite. »

L’année dernière, en Australie, vous êtes partis 15e et avez terminé deuxième. Est-ce possible de faire quelque chose de similaire ici ?

« Je pense avant tout que c’est plus difficile ici qu’à Phillip Island, car à Phillip Island, je n’étais pas si mal durant les essais. Je suis parti 15e parce que pendant les qualifications, c’était à moitié sec et à moitié mouillé. Mais notre potentiel n’était pas si mauvais en conditions normales. Ici, ce ne sont pas les conditions normales et notre rythme n’est également pas fantastique. »

Que pensez-vous des nombreuses chutes, et en particulier celles de Marc Márquez ?

« À propos des chutes, tout le monde a beaucoup chuté car l’asphalte possède un niveau de grip très très faible, et quelle qu’en soit la raison, encore moins aujourd’hui qu’hier. Et en même temps, vous devez utiliser le pneu dur pour essayer d’arriver au bout. Donc honnêtement, piloter la moto est vraiment très difficile, c’est comme un cauchemar car, également, si vous allez lentement, tout n’est pas naturel. Chaque fois que vous entrez dans un virage, vous vous sentez beaucoup à la limite. »

On prévoit qu’il fera plus chaud demain. Cela peut-il aider pour les pneus ? 

« S’il fait plus chaud, c’est plus difficile. Nous le voyons, comme également à Jerez, et ici aussi : le matin, c’est un peu plus facile. L’après-midi, lorsque la température de la piste dépasse les 50 degrés, c’est plus difficile. Demain, ce sera difficile pour tout le monde. »

Vous dîtes que vous avez le même rythme que beaucoup de pilotes, à l’exception de Dani Pedrosa…

« Notre rythme n’a rien de fantastique, car il y a beaucoup de pilotes similaires, sauf Pedrosa qui est plus rapide, mais je ne suis pas trop mal, oui. Le problème est que, avec le pneu moyen, nous ne sommes pas si mauvais pendant six tours, mais la course en fait 25. Avec le pneu dur, nous ne sommes jamais bons (rires). Le choix est donc de faire 5 tours et de ralentir, ou de faire toute la course lentement ! Nous allons décider (rires) !

Dans de telles conditions, pourquoi la moto 2016 est-elle plus facile ?

«  Il semble que, en particulier avec une adhérence faible, elle faisait mieux fonctionner les pneus, et la moto est également plus facile à piloter, dans les virages, dans les entrées. Tout se passe plus naturellement. Donc aussi pour cette raison, je pense que le stress des pneus est moins élevé. »

Vous ne retournerez pas en arrière ?

« Je pense que non. »

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