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Les choses s’accélèrent concernant le rachat de Kiefer Racing par David Pickworth.

Des déclarations d’intention et des négociations préalables, on est passé en urgence à la signature d’un contrat avec KTM qui avait posé son ultimatum (voir ici).

C’est la première d’une construction qui ne devrait plus poser de problèmes dans ses étapes suivantes; rachat de Kiefer Racing à Jochen Kiefer, signatures des contrats de pilotes avec Sandro Cortese et Dominique Aegerter, puis, la semaine prochaine, signature du manager.

La présentation de l’équipe aura lieu à Vienne au mois de janvier, et celle-ci procédera à des essais privés de ses KTM à Valence le premier week-end de février.

Mais qui est David Pickworth et qui est derrière ces fonds russes ?

David Pickworth est un ex-pilote et officie actuellement comme banquier d’affaires et trader basé à Vienne. Concernant la moto, le britannique a fait quelques courses de Superbike à la fin des années 80′ sur une Yamaha jusqu’en 1993 en BSB (Bimota Tesi) avant de devenir manager de Chris Walker en MotoGP (8 courses en 2001) puis du pilote AMA Gary Mason en 2007.

Quant à l’investisseur russe, on n’en apprendra pas plus pour le moment, comme le souligne le site Speedweek :

Jusqu’à présent, on sait seulement que l’argent provient d’un investisseur russe. De quelle industrie ?

« L’argent dont nous avons besoin pour acheter l’équipe vient d’un investisseur russe. L’argent dont nous avons besoin pour les courses, qui est d’environ 2,5 millions d’euros, sera apporté par des sponsors réguliers. Les noms de ces financiers seront annoncés lors de la présentation de l’équipe en janvier. Nous avons un certain nombre de sponsors. Je suis très content de notre situation financière. »

D’où viennent ces sponsors ?

« Le sponsor principal est une société russe. Mais nous avons aussi un sponsor de Suisse. »

Comprenez-vous que vos plans ont été regardés et commentés avec beaucoup de scepticisme ces dernières semaines ?


« Oui, oui, oui, c’est sûr. Bien sûr, tout le monde est très sceptique. Dès que vous prononcez le mot «Russie», vous êtes sceptique. Mais nous évoluons dans le sport automobile de manière méthodique et professionnelle. Je sais, mais beaucoup de gens sont sceptiques à notre sujet. Mais à un moment donné, les sceptiques se rendront compte que nous existons vraiment. Cependant, nous ne pouvons pas influencer la façon dont les gens pensent de nous. Tout ce que nous pouvons faire : nous pouvons être très professionnels. Et nous le ferons. »

Crédit photo : Amedeo Casteallani

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