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« Je ne peux pas, ce jour-là j’ai piscine » semble être le leitmotiv récurrent des pilotes à qui Honda propose de rouler sur une de ses machines officielles aux prochaines 8H de Suzuka. Il y a du point de vue des pilotes plus de négatif que de positif à se retrouver sur une CBR1000RR lors de la classique d’endurance qui se déroulera le 30 juillet.

L’un des inconvénients de cette épreuve est qu’elle se situe en plein milieu de la saison, et que les pilotes doivent effectuer plusieurs voyages au Japon pour se familiariser avec la monture, ainsi qu’avec son équipement pneumatique. La durée des voyages et le décalage horaire sont de sérieux obstacles. Chez Honda, les primes de départ ne sont pas énormes, mais les primes à l’arrivée et les prix plus conséquents. Donc partir rouler là-bas sur une machine peu compétitive n’est pas très motivant. D’autant plus que les Yamaha s’annoncent très difficiles à battre.

Qu’en est-il de la compétitivité de la Fireblade 2017 ? De quelles bases de comparaison disposons-nous ? Au classement provisoire actuel du Championnat du Monde Superbike, Bradl est douzième avec sa Honda officielle derrière plusieurs privés, comme par exemple Roman Ramos sur une des Kawasaki d’un modeste team italien dont Grillini, Pedercini, Go Eleven et Puccetti.

En endurance, FCC TSR, l’équipe de pointe de Honda en Championnat du Monde, a préféré effectuer la course des 24H du Mans avec l’ancien modèle plutôt qu’avec la 2017. FCC TSR devrait rouler à Suzuka avec son équipage classique composé de Damien Cudlin, Alain Techer et Gregg Black.

Du côté de l’équipe de pointe MuSASHI RT HARC PRO, le tragique décès de Nicky Hayden a été une énorme perte, et une proposition a été faite à Cal Crutchlow, avec un bon paquet de dollars à la clé, qui a décliné l’invitation. Des offres ont donc été faites à Jack Miller, Takaaki Nakagami, Takuma Takahashi et Stefan Bradl. Pour tout pilote Honda, un refus est assez délicat à formuler, car les 8 Heures sont organisées par Honda sur le circuit de Suzuka qui appartient au constructeur. Décliner l’offre n’est donc pas le meilleur moyen de se voir proposer une machine compétitive ensuite par exemple en MotoGP.

Photos © Motorland Suzuka et Speed of Japan

Source partielle : speedweek.com