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Randy De Puniet n’est plus un pilote régulier en MotoGP, mais pour autant c’est un homme très occupé. Toujours affûté, il fait profiter une chaîne de télévision de son expérience, il aide KTM au développement de sa RC16 et il fera bientôt le Bol d’Or sur une Kawasaki. Il s’est mis aussi au service de Fabio Quartararo dans son stand. Et ce qu’il y a vu n’est pas plaisant.

Au micro de Paddock GP présent à Misano, il a expliqué son rôle auprès de Fabio et livré ses premières impressions : « je suis là pour l’aider, et à Misano pour que ça démarre mieux pour lui que lors des Grands Prix précédents. Le vendredi matin, les choses se sont d’abord mal engagées avec un souci technique. Le bouchon d’huile moteur n’avait pas été assez serré et le moteur s’est vidé. On a eu de la chance que Fabio ne soit pas tombé et que le moteur n’ait pas cassé. Il est reparti et il a fait le sixième temps malgré ça, sur un circuit où il s’est cassé la cheville l’an dernier ».

« Je fais du bord de piste pour lui, je l’observe autant que possible sur les 40 minutes de la séance. Je regarde les autres aussi, j’écoute leur passage de rapport, regarde les trajectoires les freinages. Et on débriefe après. C’est intéressant parce qu’il y a des endroits où il dit qu’il ne se sent pas bien alors que le chrono est bon et vice-versa ». Un dialogue important, surtout que la suite des événements s’est compliqué avec un vingt-cinquième temps ensuite puis un trentième ce matin au terme d’une FP3 dominée par équipier Joan Mir.

Mais alors que se passe-t-il dans le box ? Randy donne une piste : « je suis là pour le faire parler. Poser des questions y répondre ensemble ce qui permet de donner une direction dans le réglage de la moto. Tout ce que son équipe ne fait pas ». Une précision aussi étonnante qu’inquiétante.

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