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Depuis maintenant de nombreuses années, la vocation du team CIP d’Alain Bronec est de former de nouveaux talents en Grand Prix. Après avoir participé à la formation de pilotes hexagonaux tels Mike Di Meglio ou Alexis Masbou, l’équipe française a également tissé des liens forts avec le Japon, comme en ont témoigné les exploits réalisés par le regretté Shoya Tomizawa en catégorie Moto2.

Aujourd’hui, l’aventure continue entre autre avec Tatsuki Suzuki, un jeune pilote repéré en championnat régional japonais, que l’équipe française a fait participer aux deux dernières courses du CEV en 2013 avant d’y effectuer une saison complète en 2014. Puis ce fut la première année d’apprentissage des Grands Prix et de ses circuits, avant d’entamer une seconde saison, aujourd’hui prometteuse, dans une catégorie Moto3 extrêmement compétitive.

Lors du dernier Grand Prix en Allemagne, Tatsuki Suzuki, qui réside la plupart du temps à Alès, berceau du CIP – Unicom Starker en France, a franchi la ligne d’arrivée en 11e position malgré une main encore blessée depuis une chute aux Pays-Bas..

A la mi-saison, nous avons donc souhaité faire le point avec Alain Bronec, en particulier sur cette aventure franco-nippone, ses objectifs, ses difficultés et ses motifs de satisfaction.

Alain Bronec: « Pour cette deuxième année, mon objectif concernant Tatsuki est de l’amener régulièrement autour du Top 10. C’est ce que nous avons fait en Allemagne où il a très bien roulé, malgré des conditions très piégeuses et une configuration du circuit pas forcément favorable. Nous sommes en particulier très satisfaits de son rythme en course qui se situe à seulement quelques tout petits dixièmes de ceux sur le podium. Finir second des pilotes Mahindra a également été une grande satisfaction.

Dans des conditions aussi délicates, et n’étant pas encore complètement remis de sa blessure à Assen, c’est une très belle performance qui montre que nous travaillons dans la bonne direction et que Tatsuki possède maintenant à la fois vitesse et maturité pour franchir un cap supplémentaire.

Pour cela, nous devons encore absolument travailler sur les essais pour obtenir une meilleure place en qualification. En effet, on peut s’apercevoir que Tatsuki roule maintenant souvent à peu près dans les mêmes chronos que les pilotes du Top 10, mais partant trop souvent de la deuxième moitié de la grille, il est pour le moment quasiment impossible d’accrocher le bon wagon. On doit donc vraiment soigner les dernières minutes de qualification où, souvent, tout se joue pour déterminer les positions sur la grille de départ.

Concernant Fabio Spiranelli, qui lui effectue sa première saison, on observe également une grosse progression même si, dernièrement, il a eu la malchance, comme d’autres pilotes, de chuter en roulant sur de l’huile au Sachsenring et s’est cassé un os de la main.

Néanmoins, malgré cela, ces deux aventures parallèles sont très motivantes à vivre pour nous et nos partenaires, et chaque petit progrès constaté est un grand motif de satisfaction.  »

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