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Choses promise, choses due! Nous vous avions promis de faire notre maximum pour interviewer Khairul Idham Pawi et découvrir son secret; nous l’avons fait.

Et ce fut tout sauf facile! D’une part le pilote de « Tadi » Okada a lui-même subi les perturbations du transfert Argentine-Texas, avec un voyage de plus de 24 heures, et, d’autre part, il faut bien reconnaître que son anglais est encore, disons… un peu moins bien maîtrisé que son pilotage.

Mais peu importe, le talent et la bonne volonté sont là et, avec l’aide d’un interprète,  nous avons enfin pu nous faire une idée un peu plus précise de ce qui s’est passé dimanche dernier en Argentine…

Avez-vous souvent roulé sur piste mouillée et quel est le secret de votre confiance, dans ces conditions difficiles?

« Effectivement, durant une bonne partie de l’année, il pleut souvent en Malaisie. Donc, cela est habituel pour nous. Pour être honnête, d’habitude je n’aime ce genre de conditions, moitié mouillé, moitié sec, car c’est vraiment facile de commettre une erreur et de chuter, mais là, dimanche, tout était sous contrôle grâce à une moto parfaite. Dès le tour de chauffe, je me suis tout de suite senti à l’aise sur elle. Elle était très saine, même quand elle glissait un peu. J’avais vraiment confiance en la moto et je la sentais très bien. J’ai donc pris mon rythme, sans me préoccuper des autres, en essayant de garder ma concentration du début à la fin, et de ne pas faire d’erreur. Ça c’est bien passé. Vraiment, la moto était bien! »

Mais quand vous vous êtes fait quelques chaleurs, pourquoi n’avoir pas ralenti, alors que vous aviez 20 secondes d’avance?

« En fait, comme je vous l’ai dit, j’étais vraiment bien sur la moto. Quand je glissais, ce n’était pas des dérapages où je me faisais peur car je risquais de tomber, c’était plutôt des glisses maîtrisées, souvent contrôlées avec l’accélérateur. Evidemment, avec les pneus slicks, ça glissait un peu plus, mais c’était tout de même contrôlé, comme quand vous le faites exprès. En fait, quand vous avez confiance en la moto et que ressentez vraiment bien le grip, vous prenez alors beaucoup de plaisir. C’est vraiment ce qui s’est passé dimanche; je roulais vite tout simplement parce que cela me procurait du plaisir! (rires) »

 Quels sont vos objectifs pour les courses à venir?

« Je vais bien sûr continuer à travailler très dur pour les prochaines courses. Mon objectif est d’essayer de me battre avec les pilotes de tête sur le sec. J’ai bien conscience que cela va être beaucoup plus difficile que sur le mouillé, mais c’est mon objectif, comme celui de toute mon équipe, que je remercie vraiment pour tout le soutien qu’ils m’apportent. »

Ainsi donc, voilà le secret; le plaisir!
Quand tous ses petits camarades devaient sans doute serrer un peu les fesses, la jeune pousse malaisienne se faisait plaisir…

Dans ces conditions, on comprend mieux l’écart qui figure à l’arrivée et, sans vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure, nous avons hâte d’être au Mans!

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