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Selon nos informations recoupées, le manufacturier français de pneumatiques Michelin, qui fournit l’ensemble du plateau MotoGP,  ne propose pas un, mais bien deux tests extraordinaires, c’est-à-dire hors calendrier officiel.

Chronologiquement, le premier ne se déroulerait pas en Espagne, mais bien en France sur le circuit Bugatti, début mai, soit juste avant le Grand Prix d’Espagne à Jerez. Son objectif serait de valider les pneus en rapport avec la nouvelle surface du circuit manceau dont nous vous avions révélé, en exclusivité, la bien plus grande adhérence. Plusieurs constructeurs en lice pour le titre auraient déjà répondu présents.

Le second test devrait avoir lieu dans la foulée du Grand Prix d’Espagne à Jerez, sur le circuit de Valence. Là, il s’agira de décider si les pneus pluie avant doivent voir leur profil modifié, comme vient de l’être celui des slicks. Pour cela, on arrosera le circuit Ricardo Tormo avec des camions-citernes. Il s’agit d’une première dans l’ère de la MotoGP, et là encore, la journée sera ouverte à tous les teams. Plusieurs d’entre eux ont également déjà confirmé leur participation.

Seulement voilà, si les constructeurs jouent le jeu et souhaitent participer à ces deux journées exceptionnelles, il semble que les pilotes, à peine revenus de la tournée américaine faisant suite au Qatar, se fassent légèrement tirer l’oreille pour enchaîner essais au Mans, GP à Jerez et essais à Valencia…

Le calendrier de ces tests serait donc susceptible d’évoluer… sauf que matériellement, le Grand Prix au Mans étant planifié seulement deux semaines après Jerez, on ne peut donc pas imaginer un test en France beaucoup plus tard qu’au lendemain de Jerez. En effet, à quoi servirait un test si Michelin n’avait pas le temps de réagir avant le Grand Prix, même si on connaît la réactivité du manufacturier clermontois ?

A voir, donc, si ce calendrier initial se confirme, ou si, par exemple et simple supputation de notre part, le test « pluie » est reporté pour laisser place à celui du Mans…

bib