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Ce qui saute immédiatement aux yeux, c’est que le Grand Prix de France 2017 a été beaucoup plus rapide que celui de 2016.

43’29.793 contre 43’51.290, soit presque 22 secondes de gagnées sur les 28 tours de la course, dans des conditions totalement équivalentes. Comme on le voit sur le graphe, cela ne s’est pas tant fait en début de course où les chronos ont été sensiblement similaires jusqu’au sixième tour avant de se creuser légèrement jusqu’à la mi-course, moment où les chronos 2017 ont commencé à être d’environ une seconde inférieure à ceux de l’année précédente.

On peut sans doute mettre cela au crédit du nouveau revêtement du circuit Bugatti, mais aussi à celui des pneus Michelin qui, au lieu de se dégrader, ont permis une accélération constante tout au long de la course, Maverick Vinales signant même le meilleur tour en course lors du dernier tour.

Les courbes montrent également une course très serrée jusqu’au 23e tour entre Viñales, Zarco, Rossi et Pedrosa, moment où Valentino Rossi a décidé de passer à l’attaque et de mener le train. Le pilote italien a donc fait une course parfaite jusqu’à sa petite goutte d’eau dans le dernier tour qui a entraîné une remontée frénétique se concluant comme on sait…

Aurait-il pu passer Vinales dans les derniers virages ? Oui, sans doute, en forçant un peu le passage, mais notons que ce dernier a réussi à se surpasser dans le dernier tour, « en fermant les yeux » et en se préparant au contact avec Rossi, comme il l’a déclaré en conférence de presse (voir ici)

Notons encore que les pneus tendres de Johann Zarco n’ont pas défailli, son ralentissement lors du 27e tour n’étant causé que par la volonté d’assurer la seconde marche du podium…

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