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S’il y a un Grand Prix où il serait important pour Lorenzo d’obtenir un bon résultat, c’est bien celui d’Italie. L’Autodrome du Mugello n’est en effet situé qu’à une cinquantaine de kilomètres du siège de Ducati, et beaucoup de membres du personnel sont présents, tandis que la Tribune Ducati déborde d’enthousiasme.

Lorenzo pourra saluer les tifosi dès les essais la tête haute, arrivant avec un palmarès impressionnant de cinq victoires obtenues lors des six derniers Grands Prix d’Italie. Il l’a en effet emporté à cinq reprises, mais aussi n’a jamais terminé au-delà de la deuxième place depuis 2009 (inclus). Donc avec un pilote qui est toujours monté sur une des deux plus hautes marches les huit années précédentes, la pression est plutôt sur Ducati car on sait que le pilote est performant.

La moto italienne le fut dans le passé avec notamment la magnifique victoire obtenue pas Casey Stoner en 2009, une seconde devant Lorenzo et deux devant Rossi. La Tribune Ducati manqua de s’écrouler sous les fans rouges en délire ! En 2016, la Desmosedici fut raisonnablement compétitive en Toscane, avec Andrea Iannone troisième à 4 secondes de Jorge Lorenzo et Marc Marquez (séparés de 0.01 sur la ligne d’arrivée !), ainsi qu’Andrea Dovizioso cinquième à six secondes.

Conscient de la pression qui pèse sur ses épaules et des espoirs des tifosi, Luigi Dall’Igna, le Directeur de la compétition, a organisé une journée de roulage mercredi dernier au Mugello, avec Michele Pirro venu soutenir Lorenzo et Dovi. Il y fut question d’optimiser les motos, et pourquoi pas de voir si le moteur pouvait prendre quelques tours de plus dans la longue ligne droite.

Pour Jorge Lorenzo, actuellement huitième du Championnat du Monde avec 38 points, « Après la sixième place au Mans et surtout le test positif que nous avons effectué la semaine dernière à Montmelò, je suis venu au Mugello avec optimisme et un grand désir de courir.  

« Nous avons trouvé de bonnes solutions avec le pneu avant et l’objectif est d’être aussi compétitif qu’à Jerez. Maintenant, j’ai accumulé plus de kilométrage et, par conséquent, plus d’expérience sur la moto, et je me sens prêt pour le GP d’Italie.

« Mugello est l’un de mes circuits préférés et c’est aussi l’une des pistes où j’ai gagné le plus par le passé. Cette année, nous avons également le fait que c’est la piste à domicile de Ducati, ce qui me rend encore plus motivé. J’ai hâte de voir tous les fans de la tribune Ducati. »

Mugello verra également la participation de Michele Pirro, engagé comme wild-card avec une troisième Desmosedici de l’équipe de test Ducati. Le pilote de San Giovanni Rotondo a remporté les quatre premières courses du Championnat italien de Superbike, deux à Imola puis deux à Misano. Il pilotera pour la première fois cette saison en MotoGP.

Le Mugello est pour Pirro toujours une source d’émotion, car il s’y rappelle que c’est là qu’il a disputé son premier Grand Prix, en 125 en 2003. Il s’y qualifia trentième entre Tom Lüthi et Emilio Alzamora, pour se classer ensuite vingt-neuvième en course, entre Alvaro Bautista et Leon Camier. Mike di Meglio avait la malchance de chuter ce jour-là dans le premier tour (parfois un peu « chaud » au Mugello, surtout dans la petite cylindrée).

Mais revenons à notre pilote d’essai promu ce week-end pilote de course. Pour Michele Pirro, « Me voici de retour en piste pour un GP pour la première fois depuis Aragon l’année dernière. Je suis très heureux parce que c’est toujours une expérience fascinante de courir au Mugello devant nos fans. Comme toujours, je vais essayer de faire de mon mieux avec les gars de l’équipe de test pour amener notre moto aussi loin que possible. Nous avons une bonne base et je suis prêt à essayer d’obtenir un bon résultat lors de la course. »

Photos © Ducati

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