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Le propriétaire de l’équipe LCR vient de renouveler son accord avec Honda, qui prend désormais en charge la rémunération de Cal Crutchlow. Dans une interview à crash.net, Lucio a également évoqué la possibilité d’un deuxième pilote.

« Nous envisageons toujours cette option, a-t-il expliqué. Nous nous sommes accordé un délai jusqu’à Brno. Brno sera notre échéance. Il existe principalement deux programmes. Dans le premier cas, nous serions chanceux d’avoir un commanditaire pour me donner suffisamment d’argent avec le soutien de Dorna pour engager un deuxième pilote.

« Alors je choisirais ce pilote. Il serait bon de voir un pilote compétitif en Moto2 rejoindre LCR … Je souhaite un pilote italien [rires]. Mais je ne parle jamais sérieusement avec personne, parce que je ne veux pas parler sans être au moins engagé. Ce n’est qu’un rêve pour le moment, un souhait.

« La deuxième possibilité est de trouver un pilote qui est potentiellement soutenu par un constructeur ou une société. Ce n’est pas un secret que le gouvernement malaisien, par exemple, est vraiment intéressé à avoir un pilote malaisien en MotoGP. Le problème est qu’ils n’ont pas vraiment de compétiteur malaisien. Mais ils sont vraiment désireux de soutenir un tel programme.

« Ce n’est pas un secret que Honda HRC – si Nakagami performe en Moto2 – pourrait le soutenir dans un programme de MotoGP. Mais cette décision n’a pas été prise parce que, malheureusement, pour le moment Nakagami n’est pas parmi les trois premiers du championnat. Ou il y a une option pour trouver un pilote avec un sponsor potentiel derrière lui, ce qui est difficile.

« Donc, je dirais de façon réaliste en ce moment que je reporte ma décision, et ma communication à Dorna et à l’IRTA pour avoir un second pilote à dans deux courses. C’est peut-être à Brno, ou en Autriche au maximum, que nous aimerions finaliser. Pour comprendre si l’opportunité de Nakagami avec le soutien de Honda va se réaliser, ou si le gouvernement malaisien voudrait aller de l’avant avec Syahrin en MotoGP. Ou, si j’avais de la chance, de trouver un sponsor. En ce moment, nous avons plusieurs contacts avec des agences, mais rien n’est vraiment fait. Pour être honnête et pragmatique, en ce moment, je dirais que la possibilité est d’environ 50/50.

Quelles étaient les autres éventualités en dehors de Honda ?

« L’année dernière, nous avons eu une approche de Suzuki. Nous ne sommes jamais parvenus à une négociation. J’ai simplement informé professionnellement Honda HRC de ce qui se passait. De là, nous avons discuté immédiatement si nous pouvions renforcer notre coopération, et éventuellement établir un plan de coopération à long terme, et de là, c’est au Mugello l’année dernière que nous avons décidé de rester ensemble pour l’avenir, du moins pour 2017, 18 et 19. Ensuite, je n’ai jamais discuté de nouveau avec des constructeurs bien que j’ai eu une approche d’Aprilia l’année dernière. Depuis lors, j’ai toujours refusé d’aller de l’avant avec ce genre d’opportunités.

Que change pour l’équipe LCR ce contrat à long terme avec Honda ?

« Honnêtement, nous avons toujours eu un très bon soutien de Honda HRC. Cal depuis le début est de plus en plus impliqué dans le développement de la moto, il s’agit de plus en plus de tester des pièces et de donner son avis pour améliorer la moto.

« Disons que je crois que ce contrat est quelque chose qui ne modifiera pas radicalement notre relation avec Honda ou notre système de travail. Je crois que c’est une reconnaissance de Honda HRC que Cal est important pour leur programme. Ensuite, c’est aussi l’occasion pour lui d’être plus lié au constructeur. De plus, il peut avoir plus de choses à faire pour Honda, en termes d’événements et de présence publique.

Les performances de Cal dans la deuxième demi-saison 2016 ont-elles justifié la poursuite de votre collaboration ?

« Oui absolument. De plus, je veux dire que nous avons toujours cru en Cal. Nous ne devons pas oublier que, dès qu’il a commencé à travailler avec nous au début de 2015, lors de la troisième course en Argentine, il était sur le podium. Ensuite, il a eu quelques difficultés. Je crois que Honda a concentré beaucoup de développement en direction de Marquez, ce qui n’était pas nécessairement ce dont avait besoin Pedrosa ou Cal, avec tout le respect que j’ai pour Marc.

« Marc est un pilote spécial. Mais il aime vraiment le genre de motos qui ne sont pas particulièrement faciles à utiliser pour les autres pilotes. En 2016, nous avons commencé à écouter un peu plus Honda, mais ça a été un début de saison difficile. Pour nous, les pneus étaient nouveaux et Cal est un pilote très exigeant pour le pneu avant. Ensuite, la faiblesse de Michelin, à ce moment-là, était le manque d’avertissement du pneu avant. Après l’amélioration de Michelin, et Honda prenant confiance avec le nouveau logiciel, les résultats ont commencé à venir.

« À propos de cette année, je suis toujours en train de considérer les choses positivement malgré les résultats négatifs. Ça semble positif. Nous avons fait troisième en Argentine, quatrième au Texas, cinquième au Mans. Lorsque nous sommes dans des conditions normales, nous pouvons nous battre pour les cinq premières positions, ce qui, compte tenu de deux Honda officielles, deux Yamaha d’usine, deux Ducati et la compétitivité incroyable de Zarco et Folger chez Tech 3, n’est pas mal. »

 

Photos © LCR Honda Team

Source : crash.net

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