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Après avoir atteint la deuxième position sur la grille de départ de ce Grand Prix de Malaisie, Johann Zarco a été convié à la conférence de presse post-qualification du Grand Prix de Malaisie en compagnie de Dani Pedrosa, Andrea Dovizioso, Franco Morbidelli et Joan Mir.

Poleman pendant quelques secondes avant que Dani Pedrosa ne s’impose à cet exercice pour moins de 2 centièmes de seconde, le pilote Tech3 partira néanmoins en première ligne après avoir démontré un excellent niveau lors de toutes les séances sur le sec.

Cela étant acquis, le principal point d’interrogation réside dans la météo qu’il fera demain, car les prévisions anticipent actuellement de légères pluies durant l’après-midi…

Toutefois, en compétition comme en météo, si le meilleur n’est jamais garanti, le pire n’est jamais certain non plus !


Johann Zarco : « la journée a été bonne, oui. Depuis la FP1, je vais bien sur le sec, puis nous avons travaillé avec l’équipe et nous avons trouvé quelques améliorations. Je suis très heureux d’avoir cette bonne confiance et d’être en mesure de m’en servir. J’ai utilisé deux pneus pendant la qualification, comme, je pense, les autres pilotes. La première sortie a été plutôt bonne, et j’ai essayé de faire un peu mieux lors de la seconde, et cela a fonctionné. Je pensais à la pole position mais finalement Dani n’était pas loin et il l’a faite. Je n’ai pas regardé son chrono mais peut-être qu’il a fait mieux dans le dernier secteur. Je ne sais pas. Je suis simplement heureux de cette première ligne, et je pense c’est important. La course sera difficile à cause des conditions : si elle se déroule sur le sec et sous le soleil, il fera extrêmement chaud. Donc être en première ligne est une grande aide pour débuter la course, rester avec les meilleurs et économiser de l’énergie. »

Vous avez dit que vous pouviez gagner la course. Vous le croyez vraiment ?

« Je le crois et je dois le croire, car sinon vous ne prenez pas le départ de la course (rires). Je pense qu’il y a deux pilotes qui luttent pour le championnat, et encore plus pour Marc qui possède un avantage, donc peut-être que cette fois ils se battront un peu moins pour la victoire. Et j’espère que l’allure que j’ai trouvée dès la FP1 (me le permettra). En FP4, l’allure n’était pas celle de la victoire mais si nous prouvons encore trouver des petites choses en accélération, je pense que je peux rester avec les meilleurs. Donc nous verrons bien. Je conserve ces grands espoirs pour demain et j’attends de connaître les conditions (météorologiques). »

Que pensez-vous de Joan (Mir) ?

« Après avoir fait la minute de silence pour Monsieur Kiefer, nous avons parlé ensemble et je lui ai dit que j’étais content pour lui car être champion à sa deuxième saison signifie qu’il est rapide. Il n’attend pas trop et c’est bien, car attendre trop de temps, en particulier en Moto3, peut rendre l’étape suivante difficile. Moi, j’ai passé beaucoup d’années en Moto2 et je suis heureux d’avoir franchi le cap maintenant. Je lui ai dit que c’était parfait, qu’il était champion quelques courses avant la fin, et qu’il fallait donc continuer à se battre, et qu’il pouvait apprécier car il aura la vitesse en Moto2. Félicitations, je suis très content pour lui. »

Concernant la chaleur qu’il pourrait faire demain, avez-vous une préparation spéciale ?

« J’ai essayé de bien tout gérer pendant la semaine, je dors plutôt bien, dès 21 heures. Je pense que ce soir je dormirai également tôt car je pense que dormir est la meilleure chose. Pas dans le réfrigérateur, car quand vous revenez de votre journée sur le circuit, les gens de l’hôtel ont mis votre climatisation sur 20° et vous devez la relever ou l’arrêter. Je préfère que la climatisation ne soit pas trop froide, ou même rester sans. »

Question réseaux sociaux : quelle est la chose la plus compliquée que vous avez eu à faire durant votre carrière ?

« Ce sont toujours des questions pour lesquelles vous devez réfléchir longtemps… (rires). Je pense le plus difficile a été les débuts en 125cc. Vous n’avez pas d’expérience, vous essayez d’apprendre, vous attaquez et vous chutez, vous sentez que votre moto n’est sans doute pas la meilleure, vous n’avez pas la meilleure moto mais vous n’êtes pas non plus le meilleur pilote. C’est donc difficile de connaître la raison (de vos difficultés) et je pense que cela peut arriver pendant vos deux premières années en championnat du monde. »

Crédit photo : MotoGP.com

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