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L’idée était intéressante, la perspective alléchante, mais entre le rêve et la réalité, il y a un monde. Faire revenir le nom de MV Agusta en Grand Prix par le biais du Moto2, tel était le projet de Giovanni Cuzari, patron du team Forward qui roule en Kalex depuis 2014. A priori facilement applicable puisqu’il aurait suffi de décorer ces Kalex des couleurs de MV Agusta, nom qui serait aussi apparu au classement général. Un raccourci que le constructeur allemand n’adoubera pas. Et il a tenu à le faire savoir.

Le patron de Kalex, Alex Baumgartel, a été clair : « nous n’accepterons pas que le team Forward change le nom de ses motos. S’il leur est absolument nécessaire de faire ainsi, alors ils devront le demander à un autre constructeur ». Ce qui veut dire Tech3, Suter ou encore SpeedUp.

Au passage, la manœuvre est possible. On se souviendra ainsi de l’accord passé entre l’Italien Montiron et le constructeur japonais TSR. Le duo se présentait sous le label Japan Italy Racing team (JiR) et la moto s’appelait Motobi à la suite d’un contrat passé pour une durée de trois ans.

Un schéma qui ne se reproduira donc pas dans le cas du trio Kalex Forward MV Agusta. Ce qui sous-entend qu’il n’y aura pas de blason à l’effigie de la marque de Varese en Grand Prix en 2018, car MV Agusta ne construira pas son propre châssis d‘ici là. Il a fallu 18 mois à KTM avant d’enfanter le sien. Et faire un tel investissement, pour une usine de la taille de MV Agusta, alors qu’en 2019, le Moto2 va passer du quatre cylindre Honda au trois cylindres Triumph, n’aurait aucun sens.

Maintenant, quid des projets de Forward ? Au Japon, le patron Cuzari a annoncé sa paire de pilote composée de l’Italien Stefano Manzi et du Brésilien Eric Granado. La suite au prochain numéro…

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