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De Luigi Ciamburro / Corsedimoto

Interview exclusive de Danny Kent, Champion du monde Moto3 2015, qui roule cette année au guidon de l’une des Speed Up du team de Luca Boscoscuro.


Danny Kent, Champion du Monde Moto3 2015, a presque vécu une année sabbatique en 2017 après quelques divergences avec son ancienne équipe, Kiefer Racing. Une fois la confiance du team Speed Up gagnée, il a suivi une longue et méticuleuse préparation hivernale, et se bat cette année aux côtés de Fabio Quartararo (lire l’article) pour revenir devant.

Son début de saison n’a pas été particulièrement brillant, notamment en raison d’une accumulation de malchance, mais son potentiel est toujours bien là, et dès le prochain Grand Prix au Mugello il devra donner le maximum afin d’offrir un bon résultat au team italien mené par Luca Boscoscuro.

Durant l’hiver tu as suivi une préparation à Naples. Pourquoi avoir choisi cette ville et t’a-t-elle plu ?
Vers août 2017, Luca et Simone Corsi m’ont mis en contact avec Arturo Di Mezza pour qu’on envisage de travailler ensemble, donc je suis allé à Naples pour réaliser un test de fitness, et puis j’ai décidé d’y passer l’hiver car c’est là qu’il vit. C’est une ville avec beaucoup de trafic, ce n’est pas ma préférée mais en tout cas elle a tout ce dont j’avais besoin afin de me préparer pour 2018.

Quelle est la plus grande difficulté que tu rencontres actuellement sur la Speed Up ?
Je ne veux pas souligner une chose en particulier car je pense que la moto a un très bon potentiel, meilleur que les résultats que j’obtiens en ce moment. Le fait d’avoir beaucoup changé les suspensions durant l’hiver ne m’a pas aidé, mais nous progressons néanmoins petit à petit. J’ai encore besoin de changer ma méthode de travail pendant les week-ends de course.

Le Mans a été un week-end difficile pour toi. Quels problèmes as-tu rencontrés ?
Oui, Le Mans a été compliqué, j’avais un ressenti étrange dans certains virages et j’avais l’impression de ne pas avoir de grip, surtout avec les pneus neufs.

As-tu trouvé des solutions lors du jour de test ?
Je suis content d’être resté pour le test lundi car nous avons apporté beaucoup de changements et les problèmes que j’ai rencontrés pendant le week-end ont été résolus durant ce test.

Vivras-tu le Grand Prix du Mugello comme un GP « maison » ? Aimes-tu ce circuit ?
Personnellement je ne le ressens pas comme un Grand Prix « maison », mais ce sera le cas pour mon équipe, donc je veux attaquer à fond pour obtenir le meilleur résultat possible.

Quels sont tes objectifs pour 2018 et pour la prochaine saison ?
Pour l’instant mes objectifs sont de changer ma méthode de travail durant les week-ends de course et faire plus de tours seul afin de trouver mon propre rythme pendant les essais. Je suis certain que si je travaille comme cela nous obtiendrons de bons résultats. Notre objectif, à moi et à l’équipe, est d’être constamment devant.

Quelle est ta journée-type d’entraînement ?
Mes journées d’entraînement sont toujours différentes. J’essaye de m’entraîner deux fois par jour. Le matin, à peine levé, je cours, je fais du vélo ou je vais à la salle. Pendant l’hiver je fais beaucoup de MX et de Supermoto, mais après durant la saison j’essaye de ne pas trop en faire pour éviter les blessures.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com

Auteur : Luigi Ciamburro

 

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