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Le team Speed Up a fait appel à deux nouveaux pilotes cette année pour espérer se battre aux avant-postes : Danny Kent et Fabio Quartararo. Retour sur ce début de saison après un premier Grand Prix loin des attentes de l’équipe.


L’an dernier, Speed Up avait terminé neuvième du championnat du monde avec Simone Corsi, et était entré dans les points avec le rookie Augusto Fernández.

Nouvelle année, nouveaux pilotes, l’équipe accueille pour 2018 le champion du monde Moto3 2015 Danny Kent et le Français Fabio Quartararo. Tous deux ont des parcours différents puisqu’après son titre, le Britannique n’a pas réussi à s’adapter à la catégorie Moto2 et a préféré partir du team Kiefer Racing, tandis que Fabio a débuté seulement l’an dernier dans la catégorie après deux ans en Moto3. Quoiqu’il en soit, les deux pilotes ont du talent et ne demandent qu’à le montrer.

Le début de saison est cependant compliqué, puisque durant les tests d’hiver, le team manager Luca Boscoscuro n’a pas été convaincu par les suspensions Kayaba et a préféré revenir aux Öhlins, après avoir également utilisé les WP, ce qui a quelque peu handicapé les pilotes dans leur préparation pour 2018, ne leur permettant pas d’arriver au Qatar parfaitement préparés.

Le résultat en course s’en est ressenti, puisque Kent a terminé dix-septième et Quartararo vingtième. Luca Boscoscuro s’est entretenu avec Speedweek et a dit endosser cette responsabilité : « C’est de ma faute si nos pilotes n’ont pas été en mesure de faire beaucoup de tours durant les essais car j’ai voulu changer les suspensions. Rester avec WP aurait été plus facile, mais Öhlins a beaucoup progressé. J’espère que les garçons feront du bon travail en 2018 car je les aime beaucoup tous les deux. »

Sûr d’avoir engagé les bons pilotes, il ne tarit pas d’éloges sur l’un, comme sur l’autre : « Fabio est très talentueux, il a juste besoin de s’entraîner pour pouvoir progresser. Danny est champion du monde. Il a ce qu’il faut pour gagner des courses et des titres. Il n’a pas réussi jusqu’à présent en Moto2, et c’est mon travail de l’aider à y parvenir. »

Le Britannique est connu pour ses prises de décisions impulsives et son inconstance ces derniers temps, mais son team manager est formel : « C’est du passé. Désormais il travaille avec un coach personnel et sa condition physique s’est améliorée. Tout cet entraînement supplémentaire va certainement l’aider. »

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