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Pour son année de rookie en Moto2 en 2017, Fabio s’est qualifié en première ligne à Sepang aux côtés de Franco Morbidelli et Miguel Oliveira, et a terminé sixième du GP de Misano, et septième au Qatar, à Barcelone et à Sepang.

Gardes-tu un bon souvenir d’ensemble de ta première saison en Moto2 ?

« Oui. Il est vrai que ça aurait pu être mieux, mais je suis quand même satisfait de quelques résultats que j’ai faits. Il est sûr que j’ai appris énormément pendant ma première année, donc il va falloir continuer à apprendre parce qu’il y a beaucoup de pilotes qui sont très forts cette année. Il faut que je continue à faire de bons résultats. »

Te voici maintenant sur une Speed Up au sein du team de Luca Boscoscuro, basé à Lugo di Vicenza. Comment se sont passés tes essais hivernaux ?

« Ça a été assez compliqué parce qu’en fait on a effectué toute la présaison avec des suspensions KYB, puis lors du dernier test à Jerez on est passé sur des Öhlins. C’est devenu une toute nouvelle moto. On repartait de zéro. Il y avait tout à apprendre.

« On a travaillé énormément sur la mise au point et on n’était pas si mal que ça parce que la dernière fois en KYB on était à 1.4*, puis pour la première fois avec les Öhlins on est passé à 0.8**. Se retrouver à huit dixièmes du premier, ce n’est pas mal quand on recommence de zéro avec une moto.

*du 12 au 14 février à Jerez, à 1.549 d’Aleix Marquez (Kalex EG 0.0 Marc VDS)

**du 6 au 8 mars à Jerez, à 0.831 de Sam Lowes (KTM Swiss Innovative Investors)

Quelles sont les différences essentielles entre la Kalex que tu pilotais l’année dernière au sein du team de Sito Pons, et ta Speed Up actuelle ?

« La Speed Up est une moto beaucoup plus rigide. Et il faut surtout que je me réhabitue, car avec le récent changement de suspension, c’est encore une nouvelle moto. Ce n’est pas facile. »

As-tu signé avec Speed Up pour un ou deux ans ?

« J’ai signé pour deux ans. »

Avez-vous commencé à travailler avec Speed Up sur la moto 2019 à moteur Triumph ?

« L’équipe Speed Up travaille sur la moto, mais moi je ne l’ai pas encore essayée. Je pense qu’on essaiera ça vers le milieu ou la fin de la saison. »

Quels sont tes objectifs pour le Grand Prix du Qatar dans quelques jours et, à plus long terme, pour la saison ?

« On va dire que pour le Grand Prix du Qatar c’est assez compliqué parce qu’on vient de repartir de zéro. Il nous manque pas mal de test. Donc je vais dans un premier temps m’habituer de plus en plus aux nouvelles suspensions de la moto.

« On va essayer de faire un bon résultat là-bas, mais je ne me fixe pas vraiment d’objectif pour cette première course. Je vais tenter de faire de mieux en mieux, de m’améliorer à chaque séance, et on verra pour le résultat. »

Et pour l’ensemble de la saison, tu vois les choses comment ?

« Avec la saison d’expérience que j’ai de l’année dernière, j’essaierai de faire un meilleur résultat qu’en 2017. Il faut dans un premier temps que je m’habitue à la moto, et on verra par la suite. »

Tu as déjà disputé 49 Grands Prix (deux saisons en Moto3 et une en Moto2), pourtant tu n’as que 18 ans. N’as-tu pas parfois l’impression que des gens sont un peu trop impatients par rapport à toi au niveau des résultats, sans tenir compte de ton jeune âge ?

« C’est vrai qu’on m’a mis beaucoup de pression quand je suis arrivé en Championnat du Monde. Il est sûr que ça n’a pas été simple pour moi parce qu’en plus j’ai commencé très tôt en Grands Prix. J’avais 15 ans et ça n’a vraiment pas été facile. »

Photos © Speed Up et Fabio Quartararo perso

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