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Pour sa deuxième saison en Moto2, Fabio est passé de la Kalex à la Speed Up, dans une équipe différente et avec de longs tâtonnements lors des essais hivernaux pour le choix des suspensions. Il ne fallait pas s’attendre à des miracles, mais les informations enregistrées au Qatar seront bien utiles pour le reste de la saison.

Comme il nous l’avait dit lui-même ici-même, Fabio partait avec des espoirs modérés à Losail, le but étant principalement de travailler sur la moto pour l’améliorer pour l’avenir. Les résultats attendus n’ont pas été mirobolants, et El Diablo se qualifia seizième pour terminer vingtième en course, et son nouveau coéquipier Danny Kent dix-septième. Nous avons rencontré Fabio ce mercredi lors de la conférence de presse de présentation du Grand Prix de France.

Avant la course du Qatar, des essais ont été faits avec la Speed Up dotées de suspensions WP, puis KYB, et finalement la première épreuve à Losail avec les Öhlins. Est-ce que le temps a été suffisant pour que vous puissiez rendre la machine performante en Öhlins, ou est-ce que ça manquait encore un petit peu de développement ?

« Il nous a manqué encore du temps car nous n’avons vraiment commencé la mise au point que pendant la FP1. Ça a donc été assez compliqué. Mais pour le prochain Grand Prix d’Argentine on commencera sur une base nettement meilleure que celle du Qatar. »

Tu as un nouveau coéquipier, Danny Kent. Avec lui, avez-vous un style de pilotage qui est relativement semblable, et pouvez-vous vous aider au niveau de la mise au point de la machine ?

« Non, on n’a pas vraiment le même style, donc c’est assez compliqué. Mais j’arrive à régler ma moto avec mes ingénieurs, et c’est déjà beaucoup mieux. »

Au niveau des Grands Prix qui viennent, disposez-vous déjà de données enregistrées, par exemple pour les suspensions, pour l’Argentine et le Texas ?

« C’est différent parce que l’année dernière ils avaient des suspensions WP. C’était tout à fait autre chose et ça ne fonctionnait pas exactement pareil. »

En Moto2, le nombre de jours d’essais par an est limité à 10. Cela pose-t-il un problème pour le développement de la machine en début de saison ?

« Non, je ne pense vraiment pas, car 10 jours c’est beaucoup. Depuis que je suis en Grand Prix, je ne pense pas que tous les teams aient fait la totalité des 10 jours de test. Je pense que la limite de 10 jours a été fixée pour contenir les teams qui disposent vraiment de beaucoup d’argent. Mais pratiquement aucun team ne fait les 10 jours dans l’année. »

Après les Grands Prix d’Argentine et du Texas, on va revenir en Europe. A partir de Jerez, peut-on s’attendre à une progression plus spectaculaire ?

« Je pense que déjà dès l’Argentine ça ira beaucoup mieux. Le team commence vraiment à me connaître au niveau du frein moteur, au niveau de mon style. Il y aura une amélioration. »

Photos © Fabio Quartararo Perso et GP de France

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