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Dans le paddock des Grands Prix 2018, ils seront plus de 60 (28 en Moto3 et 33 en Moto2 si Sandro Cortese et Dominique Aegerter parviennent à sécuriser leur place) à espérer arriver un jour en MotoGP.

Si Francesco Bagnaia l’assume, le déclare et anticipe même un planning (voir ici), son compatriote Romano Fenati, sans doute par superstition, ne tient pas à l’affirmer.

Après 6 saisons passées en Moto3 (disons cinq et demie, après avoir été suspendu en Autriche en 2016 par Sky Racing Team VR46, non sans polémique (voir ici), le saut en Moto2 tant attendu est enfin arrivé pour Romano Fenati, après une saison 2017 brillante (trois victoires et cinq podiums), mais au terme de laquelle il doit cependant se contenter du titre beaucoup moins médiatique de vice-champion du monde.

Nos confrères du site Corsedimoto ont pu poser quelques questions au pilote Marinelli Rivacold Snipers Team.

Voici les extraits que nous avons retenus…


La saison 2017 s’est terminée avec une deuxième place. Des regrets ?
« Absolument pas, pas de regrets ! C’était une saison belle et intense. J’ai, et nous, en avons retiré beaucoup de satisfaction, et même dans les moments difficiles, nous avons toujours été bons pour les résoudre et en sortir la tête haute. C’est pourquoi je n’ai aucun regret, car j’ai toujours donné le meilleur de moi-même, et même les erreurs m’ont aidé à grandir . »

Quelles sont tes impressions après tes premiers essais Moto2 à Jerez et à Valence ? 
« Les premières impressions sont certes positives mais la Moto2 reste à découvrir. Nous avons beaucoup de travail à faire et nous sommes impatients de commencer. »

Est-il prématuré de dire que Romano Fenati se battra immédiatement pour le titre mondial ? Une période d’adaptation sera-t-elle nécessaire ? 
« Oui, c’est absolument prématuré. Il faudra du temps pour trouver le juste point. Souvenons-nous que tout est nouveau, pour moi mais aussi pour mon équipe. »

Te sens-tu un peu comme le professeur de Tony Arbolino ? Quel a été ton premier conseil ? 
« Avec Tony, je me sens très bien, j’ai été le premier à fortement le vouloir dans l’équipe ! Je ne me sens pas comme son professeur, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre, je ne peux pas enseigner mais je peux certainement, et je veux, lui transmettre une partie de mon expérience. »

Ton rêve secret ? 
« Vous pouvez déjà l’imaginer, mais je ne le dis pas ! »

Y a-t-il une équipe avec laquelle tu préférerais commencer un jour en MotoGP ?
« La MotoGP représente l’excellence et vous ne pouvez dédaigner aucune équipe. Toutes les équipes sont bonnes, mais si c’était italien … ce serait génial ! »

À quel point la vie du paddock te manque-t-elle pendant les vacances d’hiver ? 
« Honnêtement, le paddock ne me manque pas, je me repose et je m’entraîne en même temps. Mais l’adrénaline du week-end de course, c’est elle qui me manque ! »


Romano Fenati, âgé de 21 ans, est arrivé en Moto3 en 2012. Dès la deuxième course de sa première saison dans le Team Italia FMI, il remporte le Grand Prix de Jerez avant de terminer sixième championnat sur sa FTR Honda (136 points).
L’année suivante est beaucoup plus difficile, dans la même structure rebaptisée San Carlo Team Italia, et le pilote italien doit se contenter de la 10e place du classement mondial (73 points).

Changements de montures et de team en 2014 avec son arrivée sur la KTM du SKY Racing Team VR46. La sauce prend tout de suite et le numéro #5 inscrit quatre victoires et deux deuxièmes places qui lui apportent la cinquième place du championnat (176 points).

Une seule victoire en 2015 mais une régularité qui le fait grimper au quatrième rang mondial (176 points) avant, l’année suivante en cours de saison, de se faire éjecter de l’équipe SKY Racing Team VR46 avec pertes et fracas alors qu’il luttait pourtant pour le titre mondial (10e avec 93 points).

Cette année, l’homme de Ascoli Piceno a inscrit 248 points, mais cela reste toutefois 93 de moins que l’impérial Joan Mir.

En 2018, il troquera son numéro 5, déjà pris par Andrea Locatelli en Moto2, par le pourtant généralement fui #13 : encore une preuve du caractère bien trempé de l’individu…

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