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Coup de théâtre dans un marché des transferts que l’on imaginait comme un long fleuve tranquille depuis que Petrucci avait décidé de rester là où il est. Et de ne pas céder aux sirènes Aprilia. Cette fois c’est du côté de Jack Miller que l’édifice craque. On pensait son sort scellé depuis l’annonce de sa participation aux prochaines 8 heures de Suzuka sur une Honda au parfum officiel. Mais d’après GPone, c’est tout le contraire.

Si l’on en croit la source italienne, le HRC ne cherchera pas à capitaliser sur son pari assumé depuis trois ans. Jack Miller avait en effet débarqué en MotoGP en venant directement du Moto3. Au bilan, une victoire à Assen l’an passé, certes, mais pas vraiment d’autres performances probantes. Cette saison, sa mission est de s’abonner au top 10. Ce dont il s’est acquitté par cinq fois en neuf occasions. Pas mal, mais apparemment pas suffisant.

Jack Miller voulait un contrat HRC et négocier avec Honda. Il a été renvoyé vers Marc VDS alors que Crutchlow prenait un statut d’officiel chez LCR. Le signal d’une rupture et, au Sachsenring, Aki Ajo, manager du jeune Australien, est allé frapper aux portes d’Aprilia, de Suzuki et de Ducati.

C’est vers cette marque que la reconversion s’annonce. Dans un des teams satellites. Une perspective qui existait depuis un moment, mais les prétentions financières de Miller étaient alors dissuasives. A présent, sans son bouclier Honda, les exigences auraient été revues à la baisse.

La rumeur veut que Miller prenne la place de Redding chez Pramac. Pendant ce temps, on tergiverse chez Marc VDS après avoir fait signer Morbidelli en MotoGP et renouvelé Alex Márquez en Moto2. Tito Rabat pourrait ainsi se sauver in extremis…

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