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Le marché des transferts s’agite toujours un peu plus à l’approche d’une mi-saison qui sera prononcée au terme du Grand Prix d’Allemagne. Qui suivra d’une semaine seulement celui d’Assen qui aura lieu ce week-end. Autant dire que le temps des décisions est venu au sein des teams satellites Honda, chez Suzuki et aussi chez Aprilia où l’on débaucherait bien Danilo Petrucci de chez Pramac Ducati.

Avec son air modeste et son humour toujours entaché d’humilité, Danilo Petrucci est une figure originale au sein d’un plateau MotoGP gonflé d’égos. Cependant, sur la piste, il ne se laisse pas faire, loin s’en faut, et il offre la qualité, aux yeux des teams, d’être d’un bon rapport qualité prix. Une situation vérifiée depuis son arrivée en Grand Prix avec un IodaRacing Project qui faisait rouler une Aprilia RSV4 de Superbike.

Des débuts qui n’ont été pas oubliés par l’usine Aprilia. A priori, aucune place n’est disponible sur la RS-GP servie par Aleix Espargaró et Sam Lowes. Mais le dernier cité est sur la sellette et le patron Albesiano a reconnu lui chercher un remplaçant. Et celui-ci pourrait être Danilo Petrucci.

Les négociations sont en cours. Selon la Gazzetta Dello Sport, Noale lui proposerait 750.000 euros ce qui est toujours plus que les 500.000 actuels palpés chez Pramac. Cependant, ce n’est pas ça qui fera la différence si l’on écoute « Petrux », qui appréhende la situation avec le style qu’on lui connaît : « je ne serai jamais riche de toute façon, mais j’aimerais bien être rapide et avoir la moto qu’il faut pour ça ».

« Pour moi, le côté humain est fondamental et j’aime les gars de chez Pramac, comme ceux de Ducati. Et ils me veulent ». Au point que l’Italien actuellement dixième au championnat et sur le podium au Mugello dispose d’une GP17 aussi évoluée que les deux pilotes d’usine : « en Italie, on a réussi une grande performance et en Catalogne on luttait pour la quatrième place. Ma priorité est de rester chez Pramac ».

Une intention qui va droit au cœur du team manager Francesco Guidotti : « je serais désolé de le voir partir, on lui offre le meilleur qu’on puisse lui offrir et même un peu plus, mais on ne peut pas faire mieux. Changer c’est aussi un risque, ça peut marcher ou pas. On espère conclure avant l’Allemagne ». Sam Lowes peut donc garder espoir…

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