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Jorge Lorenzo s’en est donc sorti en une victoire jouée au Grand Prix d’Italie et le mistigri de la carrière d’un pilote d’usine finit à Dani Pedrosa. Celui qui est triple Champion du Monde; mais seulement second d’une saison MotoGP en 2007, 2010 et 2012, est dans une position délicate. Sorti d’un cocon HRC dans lequel il a vécu durant dix-huit saisons, le courageux Espagnol d’1m58 qui souffre d’une blessure à la hanche à opérer ne peut plus espérer un guidon officiel. Sauf à se résigner à l’Aprilia. Ce qui ne sera pas le cas.

La retraite est-elle donc au bout du chemin pour celui qui pensait déjà abandonner la compétition car souffrant trop de ses avant-bras, en 2014 ? C’est possible, et annoncé noir sur blanc par le site Speedweek: Dani Pedrosa devrait officialiser sa prochaine retraite jeudi prochain à Barcelone.

Mais depuis la jurisprudence Lorenzo, il ne faut plus jurer de rien. Imaginez une éclatante victoire de Titanium à Barcelone dans dix jours, et vous verrez, qu’une fois encore, tout pourrait être chamboulé.

Sauf que ça ne libérera pas des postes déjà pris. Alors il faut penser à se créer sa propre opportunité. Et il n’en reste, en fait, qu’une seule. C’est celle d’une Yamaha satellite. Car la firme d’Iwata recherche encore à fourguer deux M1 qui se lovaient jusque-là chez Tech3. Le Marc VDS Racing, même apaisé, n’est plus dans la partie. Et ne sera plus en MotoGP. Si bien qu’il reste toujours ce schéma avec Petronas et Aspar Martinez.

Au départ construit autour d’un Lorenzo qui a décampé vers le HRC, ce projet est toujours d’actualité. Ne serait-ce que pour sauver le soldat Morbidelli auquel Yamaha tient. Et un pilote de la trempe d’un Pedrosa expérimenté serait parfait. Et qui sait s’il ne se découvrirait pas une seconde jeunesse au guidon d’une M1 ! Sinon, ce sera sans doute le bout de la route…

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