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Parmi les débutant cette année en MotoGP, il y a un Alex Rins qui a eu l’honneur de signer un contrat officiel avec Suzuki. Un poste qui pouvait être considéré comme une belle affaire à la fin de la saison 2016, et pris au détriment d’un Johann Zarco alors en négociations avancées avec l’usine d’Hamamatsu. Mais les choses ont ensuite évolué de façon radicalement différente. Au point que le Français peut se féliciter d’avoir évité la dernière mouture ratée de la GSX-RR. Elle est en revanche le quotidien d’un Rins qui, cependant, et au vu des circonstances, fait un parcours honorable.

Car en plus des soucis techniques à présent reconnus, l’espoir espagnol a connu les affres de la blessure : « Jamais je ne m’étais autant blessé ni cassé quelque chose avant cette année » commente Rins. « Cette année est vraiment difficile. Lors de l’intersaison à Valence, j’ai eu le dos sérieusement touché et c’était même assez inquiétant. J’ai quand même pu être au Qatar où j’ai fini neuvième ». Et meilleur des débutants.

Une belle performance mais qui n’était qu’une accalmie. A Austin, troisième rendez-vous du calendrier, il se blessait sérieusement à une main. Bilan : cinq forfaits d’affilés ! « J’allais assez bien mais je ne pouvais rien faire. Avec le recul, c’était la bonne décision d’attendre et de s’occuper de ma main. C’était dur de regarder les Grands Prix à la tété, d’autant plus qu’il y avait un autre pilote sur ma moto ». Celui-là était un Sylvain Guintoli mobilisé pour l’occasion.

Le retour a été encourageant. A quatre Grands Prix du but, Alex Rins revendique trois top 10 et, après neuf courses disputées, il ne compte que dix points de retard au championnat sur son équipier Andrea Iannone. Et comme lui, il espère ne pas trop mal finir cette campagne compliquée en espérant beaucoup en des lendemains qui chantent : « j’ai fait des progrès dans le contrôle de la poignée des gaz et je cerne mieux l’électronique. Il faut que j’améliore encore mon style car mes mécanos me disent que je ressemble à une girafe sur la moto ! J’ai la tête trop élevée ».

« Mon but est d’être fin prêt pour l’année prochaine. Mais le MotoGP est la catégorie reine. Il ne suffit pas de dire que l’on veut le podium pour grimper dessus dès la course suivante. J’espère que ça viendra le plus vite possible. Mais pour le moment, il faut attendre ».

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