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C’est un commentaire passé inaperçu mais bien entendu par GPOne au sortir du Grand Prix des Pays-Bas à Assen. Et qui jette comme un doute sur l’état de parfaite forme d’Andrea Iannone. Pourtant, l’actuel officiel Suzuki sort de la salle de musculation imposée par le pilotage des Ducati. Mais il semblerait bien que la bleue d’Hamamatsu soit devenue au moins aussi exigeante que la rouge de Borgo Panigale…

Maverick reviens, ceux qui s’occupent de ton ancienne GSX-RR sont devenus fous ! C’est à croire, lorsque l’on écoute un Joe le Maniac entrer dans le détail de son calvaire batave. Un début de course probant, certes, marqué par une remontrée jusqu’aux portes du top 5. Mais huit tours après, l’usure des pneus s’est ressentie, et là, la Suzuki est devenue un tout autre animal.

L’équipier d’un Rins qui a gâché le duel final entre Rossi et Petrucci en jouant les chicanes mobiles explique : « avec les pneus usés, la GSX-RR devient très nerveuse, incontrôlable. La Suzuki a commencé à beaucoup bouger avec les gommes détériorées. J’ai essayé de me battre jusqu’à la fin, mais mon bras s’est à un moment bloqué pendant deux tours. J’ai été obligé de ralentir fortement. Je n’étais plus capable de tenir la moto ».

Comment la Suzuki a-t-elle pu ainsi devenir un camion ? Voilà qui promet sur le tourniquet du Sachsenring pour ce week-end…

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