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Le Grand Prix d’Argentine a été viril et plus ou moins correct entre les pilotes du MotoGP qui ont essayé, en évoluant dans un groupe compact, de composer avec une piste glissante tout en essayant de prendre la place du collègue de devant. Et, suivant le grade des protagonistes, certaines joutes sont passées plus ou moins inaperçues, alors que d’autres ont fait la une de l’actualité. Pour en parler, voici un de ces gladiateurs, Bradley Smith, dont les propos éclairent sur la difficulté de discerner entre la manœuvre de dépassement et l’agression caractérisée…

L’Anglais de chez KTM n’a malheureusement pas vu l’arrivée à Termas de Rio Hondo. Il a chuté tout seul comme un grand, à sept tours d’une arrivée que Pol Espargaró a franchi onzième. Le Britannique raconte sur les conditions d’enfer avec lesquelles il a fallu faire : « c’est dommage d’avoir terminé ainsi car j’ai eu un début de course excitant. Puis j’ai eu quelques incidents de course avec des pilotes qui m’ont touché. Syahrin m’a percuté dans le dernier virage, Marc Márquez aussi. Je roulais tout de même de plus en plus vite en fin de course, mais au premier virage, je suis sorti de la ligne et j’ai perdu l’avant ».

Reste que Marc Márquez est au centre de toutes les polémiques argentines : « c’est difficile de se faire une opinion car doubler y était très compliqué à cause des tâches d’humidité. Moi-même j’ai souvent manqué de peu de toucher des adversaires. Peut-être que ma collision avec Marc était moins violente que celle subie par d’autres pilotes. On s’est aussi tous touchés plus ou moins dans le dernier virage ».

Il conclut sur Speedweek : « on connait tous le style de Marc. Peut-être que cette fois il a dépassé un peu la limite. Mais ce genre de décision appartient à la direction de course ». Et elle a tranché.

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