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La saison 2017 des Grands Prix n’a pas été avare en chutes et autres accidents et le MotoGP n’a pas été à la traîne de cette douloureuse statistique. Il faut dire qu’avec un Sam Lowes aux 31 gadins et un Marc Márquez aux 27 figures défiant la gravité, il y avait de quoi faire… Reste que si on enlève l’exception britannique présente chez Aprilia, on découvre des Honda décidément bien compliquées à maîtriser. Ce que confirme l’incontournable Cal Crutchlow.

D’abord, pour avoir une vision globale et objective, il faut faire des moyennes. Car tous les constructeurs n’ont pas le même nombre de motos sur la piste. Sur crash.net on a fait les calculs, et voici le résultat :

Aprilia: 50 chutes / 2 motos régulièrement engagées = 25.0 chutes en moyenne.

Honda: 84 chutes / 5 motos = 16.8

Suzuki: 25 chutes / 2 motos = 12.5

Ducati: 97 chutes / 8 motos = 12.1

KTM: 18 chutes / 2 motos = 9.0

Yamaha: 35 chutes / 4 motos = 8.8

Chez Aprilia, l’autre pilote Aleix Espargaró s’est mis par terre à 19 reprises, en plus de son équipier. On note aussi que s’il est compliqué de faire carrière sur une Desmosedici, ce n’est pas elle qui trahit le plus souvent son pilote. La RC213V en revanche est bien plus sauvage, puisque Cal Crutchlow suit le leader Márquez avec 24 cabrioles : « Traditionnellement, on a plus de chances de tomber lorsque l’on est sur une Honda » commente sobrement l’Anglais. « Ce n’est pas que la faute des pilotes. Il y a trois ans par exemple Pedrosa n’était tombé qu’à trois reprises, et il en est maintenant à neuf chutes ».

« Mais ça vient aussi du fait que l’on attaque plus. Et Marc a remporté le titre, alors on n’a pas matière à se plaindre ». Pour la meilleure sérénité, il faut choisir Yamaha qui ferme cette hiérarchie qui n’a évalué que les pilotes titulaires. Ainsi, pour la M1, les affres de Van der Mark, de Kohta Nozane ou de Broc Parkes n’ont pas été comptabilisés.