pub

Cela était dans l’air depuis un petit moment et à Barcelone, ce qui était murmuré est arrivé sur la place publique. Non, les Michelin, cette saison, ne donnent pas satisfaction. Lors du dernier Grand Prix en Catalogne, les chutes ont été légion, les hiérarchies parfois étonnantes et les vainqueurs d’hier étaient les perdants du jour. Seules, les Ducati ont semblé en mesure de pouvoir garder le cap. Résultat : si le bibendum est toujours respecté, il compte de moins en moins d’amis.

Maverick Viñales et Marc Márquez sont préoccupés, Valentino Rossi parle à demi-mots, et il faut une nouvelle fois compter sur Cal Crutchlow pour décoder une situation tendue avec le manufacturier unique du MotoGP. Sur cette histoire à la gomme, beaucoup font du boudin. Et le pilote LCR en voie de reconduction à son poste avec une Honda explique : « lors des tests à Montmélo après le Grand Prix de Catalogne, j’ai eu un problème avec pneu arrière. Il s’usait beaucoup plus vite que celui de Marc Márquez et de Dani Pedrosa ».

Il poursuit sur Speedweek : « dès que je suis sorti des stands, je l’ai ressenti immédiatement : nous avions un mauvais pneu ». Mais l’Anglais de 32 ans ne parle pas d’un mauvais choix dans la gamme. Mais bien d’un problème de qualité générale : « Maverick et Valentino battaient les records du tour au Mans et à Barcelone, ils étaient à trois secondes du meilleur. Les pneus sont tirés au sort, mais il n’est pas possible qu’une moitié d’entre eux soit mauvaise et que l’autre moitié soit bonne. Michelin a un problème de qualité. Certains pneus sont bons, d’autres sont mauvais ».

Et il enfonce le clou : « on se plaint tous des pneus. Pensez-vous que Valentino Rossi, Maverick Viñales, Marc Márquez, moi-même et vingt autres pilotes nous vous mentions lorsque l’on vous dit que l’on a eu trois mauvais pneus durant un meeting ? Certains ont de la chance, d’autres non ».

Il termine : « on se plaignait aussi de Bridgestone de temps en temps. Mais la différence de qualité entre les pneus n’était pas si grande. Ce n’était, par exemple, comme à Barcelone. Je suis un grand supporter de Michelin et ce n’est pas facile de fournir tout un plateau et de satisfaire tout le monde. Mais on a l’impression que la situation empire plutôt que de s’améliorer ».

Autant dire que le prochain rendez-vous à Assen, dans moins de deux semaines, sera particulièrement observé du côté de chez Michelin…

Tous les articles sur les Pilotes : Cal Crutchlow

Tous les articles sur les Teams : LCR Honda, Movistar Yamaha MotoGP, Repsol Honda Team