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Chez les bleus de Suzuki la vie est moins rose pour un Andrea Iannone haut en couleur que chez les rouges de Ducati. Celui qui assumait clairement le fait de se coucher tard et de se lever tard lors de la présentation de la saison 2017 connaît un réveil difficile une fois cette mi saison sonnée. Chez Suzuki, on a même la gueule de bois après l’ivresse Viñales de l’an dernier. Des choix ont été faits. Le temps est venu de les assumer.

Au terme du dernier Grand Prix disputé sur le Sachsenring, le bilan est triste pour les tenants de la GSX-RR. Andrea Iannone a abandonné sur chute et Alex Rins de retour de blessure a fini dernier. Après neuf Grands Prix, Joe le Maniac est seizième au général avec 28 points et l’Espagnol venu du Moto2 a marqué sept unités.

Alors, forcément, ça coince. L’ambassadeur Suzuki Kevin Schwantz n’a pas fait dans la diplomatie en taillant sur la place publique l’Italien. Un procédé frontal, pas vraiment constructif, sauf si la démarche avait un but précis… Mais Iannone a répondu calmement à son illustre aîné, tournant même en dérision sa remarque sur une reconversion en karting par cette photo sur les réseaux sociaux.

Reste que la tempête souffle et que Iannone est dans l’œil du cyclone. Pour Carlo Pernat, qui est aussi son manager, Suzuki n’est pas exempt de tout reproche avec le choix d’un moteur peu judicieux. De fait, il faut sortir de cette année 2017 sans trop de dégâts et penser immédiatement à 2018.

La trêve estivale fera du bien à toutes les parties dans le stand Suzuki qui résonne encore des propos de Schwantz : « Iannone voudrait que la Suzuki se comporte comme une Ducati. Il doit certainement souffrir de voir les performances actuelles des Ducati. Mais il devrait aussi se souvenir qu’ils l’ont viré » …

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