Au fur et à mesure que les cinq derniers Grands Prix vont s’écouler, l’étau va se resserrer autour du championnat. D’ores et déjà, il s’agit de prendre les bonnes décisions au sein des teams Yamaha, Honda et Ducati, cette dernière revendiquant le plus de machines en piste, en l’occurrence six. Voire sept, lorsque le pilote d’essai est sollicité. Il a 31 ans, il est Italien et il roule avec une moto rouge depuis 2013. Comme Dovizioso ! Mais ce n’est pas lui. Il s’agit de Pirro et il veut bien l’aider à devenir Champion du Monde. Encore faudrait-il qu’on le mobilise…
Et, pour tout dire, ça semble difficile même si ça aiderait la cause. Car il y a aussi Lorenzo en titulaire. Le même Lorenzo qui l’avait pris pour coach après avoir espéré pouvoir compter sur Stoner. Mais déjà que Por Fuera a maille à partir avec Petrucci, rien n’est moins certain que Ducati lui mette en plus dans les pattes son Pirro…
Il sera tout de même là pour la der de Valence. Mais l’Italien, que Ducati utilise pour des tests en Grand Prix, des piges en MotoGP, y compris au sein de ses équipes satellites, sans oublier les épreuves italiennes et en mondial Superbike, aimerait faire plus de Grand Prix : « je dois le demander à Gigi Dall’Igna, mais, tout de même, je crois que si je faisais plus de courses et plus régulièrement je pourrais briguer de meilleures places » déclare celui qui revendique une cinquième place comme meilleur classement en MotoGP.
« J’ai fait un top 5 à Misano, au Mugello je suivais Lorenzo. Mais courir si peu rend les choses difficiles. J’ai chuté en suivant Márquez à Misano lors des qualifications et lors de la course du Grand Prix de San Marin, j’ai démarré trop prudemment car on me fait rarement rouler sous la pluie. Donc c’était compliqué de trouver le rythme pendant les sept ou huit premiers tours. Et je pilote la MotoGP une fois tous les trois ou quatre mois ».
Mais que l’on ne s’y méprenne pas. Pirro ne veut pas être gênant. Il veut être utile : « il faut rester concentré et aider Dovizioso à se battre pour le titre ». A bon entendeur…
