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La fin de l’hibernation approche pour un MotoGP qui s’embarque déjà pour les tests de Malaisie. Un tracé de Sepang qui donnera déjà une première tendance sur le bien-fondé des travaux effectués des ingénieurs dans les ateliers. Une échéance essentielle et qui décide de la suite. Suzuki, qui s’est totalement loupé dans ses options en 2017, à la même période, en sait quelque chose… Chez Ducati, on a conscience de l’importance du moment, mais on reste serein…

« Non, je ne suis pas nerveux » annonce sur Speedweek un Gigi Dall’igna à la barbe et à la sagesse de druide. Le guide technique de Ducati, qui a su si bien faire évoluer la Desmosedici vers les sommets grimpés par l’opiniâtre Dovizioso fait l’état des lieux des rouges en cette veille de rentrée à Sepang : « pour la GP18, on a développé certaines idées dans le simulateur, mais parfois, les choses tournent différemment dans la réalité. Alors il faudra faire le bilan avec les tests en Thaïlande. Bien sûr, on a trouvé des choses pour faire progresser le cadre, mais tout est à confirmer. C’est pour ça que ces deux premiers tests seront plus importants que jamais ».

Et pour cause : Ducati veut gagner une place par rapport à 2017, ce qui signifie le titre mondial. Par ailleurs, Lorenzo aura à cœur de montrer qu’il est digne de son rang alors que Dovizioso sera tout aussi motivé pour ancrer son nouveau statut. Une angoisse de ce côté-là ? Même pas : « pas du tout, tous les managers souhaitent de se retrouver dans la situation où ses deux pilotes dominent. Si Lorenzo gagne des Grands Prix, je n’en serais pas surpris. Mais il a cependant besoin d’encore un peu de confiance en lui ».

A suivre dès Sepang où Pirro et Stoner feront un travail préliminaire avant de laisser la place aux deux pilotes titulaires.

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