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Le maître d’œuvre du département course chez Ducati est allé faire un tour ce week-end du côté d’Imola pour retrouver un mondial Superbike qu’il a fréquenté du temps où Aprilia y brillait. Cette fois, il est allé voir comment se débrouillaient ses troupes Ducati. Mais c’est immanquablement sur le MotoGP qu’il a été questionné…

Et pour cause. En Grand Prix, déterminer ce que sera son futur duo sur la Desmosedici au lendemain de la présente saison relève toujours de la bouteille à encre. C’est même assez tendu entre deux pilotes aux salaires et aux destinées différentes, ce qui induit des exigences tout aussi dissemblables. Le cas Dovizioso est en cours de traitement et il est annoncé comme la priorité. Ce qui ne veut pas dire que le sort de Lorenzo n’est pas pris en compte…

Un équilibre précaire qui peut avoir des conséquences fâcheuses, comme à Jerez, entre un Dovi qui joue le championnat et un Lorenzo qui fait de même avec sa réputation. D’ailleurs, à ce sujet, Dall’Igna dit les choses clairement : « je ne suis pas content de Lorenzo, et il n’est d’ailleurs pas content de lui-même. C’est aussi le cas de tous les ducatistes ».

« S’il s’est retrouvé à se battre avec les meilleurs en Malaisie et à Jerez, nous ne sommes pas heureux de ses résultats cette saison. Mais j’ai tout de même été heureux de voir comme il peut être rapide sur la moto. Passer d’une Honda à une Ducati et vice-versa est plus facile que de passer d’une Yamaha à une Ducati. Ces deux motos-là ont des caractéristiques radicalement différentes et ça influe beaucoup sur le style de pilotage ».

Après avoir imprudemment suggéré que Dovizioso ferait finalement aussi bien sur une Honda que sur sa Ducati à un moment où rien n’est signé avec personne, Dall’Igna explique les raisons du plan de travail de Por Fuera lors des tests du Mugello : « il a essayé un autre cadre que je ne qualifierai pas de nouveau. Dovi l’avait déjà essayé cet hiver et au début de cette saison. C’était le cas au Qatar, et la différence n’est pas énorme. On a préféré attendre avant de le soumettre à Lorenzo. Ce n’était pas le bon moment. Il est venu après Jerez où il s’est montré rapide et donc en mesure de l’évaluer ».

Le HJC Helmets Grand Prix de France et celui d’Italie qui suivra s’annoncent incontournables pour l’avenir du Majorquin.

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