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On pourrait croire, qu’avec ses seulement 28 points marqués par son premier pilote Iannone après neuf courses, synonymes de seizième position au championnat au terme de la première moitié de saison, la dépression guetterait des troupes Suzuki jusque-là euphoriques grâce à sa perle Viñales. Mais en fait, pas du tout. Ce serait même une bonne nouvelle et il y aurait de quoi s’en réjouir. Les subtilités du règlement réservent décidément bien des surprises…

Le paradoxe est relevé par site crash.net. Le règlement du MotoGP autorise le nouveau constructeur qui entre dans la catégorie à quelques aménagements réglementaires lui permettant de travailler plus et plus facilement pour combler son retard sur une concurrence aguerrie. Entre autres choses, il bénéficie de neuf moteurs à l’année au lieu de sept sur lesquels il peut travailler, et il peut faire des tests comme il veut et aussi souvent qu’il en a envie et les moyens.

L’indulgence s’arrête lorsqu’il a réussi à marquer un total de six points de concession. Le barème est le suivant : trois points pour une première place, deux pour une seconde et une pour la troisième. L’an dernier, Suzuki avait passé ce cap notamment grâce aux performances d’un Viñales depuis parti chez Yamaha. Et cette année, Aprilia et KTM sont les deux seuls constructeurs du plateau à être moins réglementés que les autres.

Oui, mais la situation est aussi réversible. Entendez par là qui si un constructeur ne marque aucun point de concession en une saison, il n’est plus astreint aux sept moteurs figés et aux cinq jours de tests. Il retrouve toute la liberté citée plus haut. Bref, si l’usine Suzuki continue son piètre parcours lors des neuf courses restantes au calendrier, elle retrouvera son statut du début de son programme GRX-RR. Que du bonheur ! Merci Andrea ?

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