pub

Des interviews, nous en faisons aussi souvent que possible, nous en traduisons beaucoup et nous en lisons encore plus.

Elles reflètent toutes à la fois une curiosité du journaliste et un grand respect envers celui dont on souhaite recueillir les propos. Cela paraît aller de soi…

Mais quand nous avons lu celle-ci, nous avons quelque peu halluciné devant sa forme brutale et son fond visiblement en quête de sensationnalisme, au-delà d’une couche superficielle !

Soyez honnête, cela n’a pas très bien été en 2017…
«L’année a été compliquée, je ne peux pas le nier, mais même dans les moments délicats j’ai pu trouver des indications positives. La saison, sur le plan humain et professionnel, s’est clôturée de manière constructive et les dernières courses m’ont permis d’identifier beaucoup de choses intéressantes ».

Des espoirs pour 2018 ?
«Je sais qu’au Japon, ils travaillent dur pour faire en sorte que la nouvelle saison soit un condensé de situations importantes. Et positives ».

Cela signifie quoi en termes de classement et de résultats ?
« Je vise à être compétitif. Je ne me mets pas de limites. Même si je me sens bien, rien ne peut être facile ou évident au quotidien, car à chaque course, je me retrouve à lutter contre les meilleures équipes et les meilleurs pilotes du monde. »

D’ailleurs, votre ancien partenaire d’aventure chez Ducati, Dovizioso, peut-il vraiment viser le titre ? Et Valentino, cela sera-t-il vraiment la saison des adieux ?
« Je suis désolé mais je ne peux pas répondre à ces questions. Suzuki tient à ce que je ne parle pas des Ducati ou des adversaires, alors … passons à autre chose. »

Allons sur le plan personnel : avant cette nouvelle saison, comment vous définiriez-vous ? Plus motivé, plus rebelle ?
« Je suis celui qui n’abandonne jamais. Jamais. C’est le côté de moi que je préfère et qui prédomine sur les autres. Même dans les situations les plus compliquées et les plus impossibles, je n’abandonne pas et je regarde devant. Avec fierté. »

Iannone, avez-vous lu les magazines à potins ?
« Vous pouvez voir et lire beaucoup de choses écrites à propos de moi, de ma vie, mais… »

Mais… je vous demande : en 2018, Belen et toi, vous serez toujours fiancés, ou peut-être quelque chose de plus, ou peut-être célibataire… ?
« Je pense que c’est clair pour tout le monde; je suis heureux et engagé avec bonheur. Stop. Nous sommes ici pour parler de la moto et de la saison à venir. »

Ok. A ceux qui disent que le prochain Championnat du Monde sera une sorte de quitte ou double, bref, la dernière chance pour le grand saut, que répondez-vous ?
« J’affronte chaque saison avec la passion de ceux qui veulent toujours en tirer seulement le meilleur parti. J’attends les courses avec optimisme, mais pour moi il n’y aura jamais de championnat quitte ou double, de la dernière chance. J’ai une grande confiance en Suzuki, comme ils l’ont en moi, et c’est déjà un résultat décisif. »

Nous ne citerons pas la source par égard pour son auteur, mais nous trouvons que Andrea Iannone a fait preuve d’une bien grande patience envers son interlocuteur…
Nous vous laissons juge, mais interviewer un pilote MotoGP est toujours un rare privilège qui implique, à priori, le devoir de tenter de se mettre à sa hauteur.
A priori…

Tous les articles sur les Pilotes : Andrea Iannone

Tous les articles sur les Teams : Team Suzuki Ecstar