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Jack Miller peut se targuer d’une carrière jusque-là pas banale. Révélé en Moto3 sur une KTM, il a été kidnappé par Honda qui l’a jeté directement en MotoGP pour un programme de trois ans au terme duquel l’Australien devait se révéler capable de jouer avec les grands. Une mission somme toute accomplie puisque Miller revendique une victoire à Assen en 2016 et a fini le dernier championnat à une honorable onzième place. Pour autant, le HRC a laissé filer son investissement chez Ducati pour qui il pilotera en 2018 au sein du team Pramac. Intéressant, mais dans la vie, le Miller n’engendre pas plus la mélancolie.

En 2018, Jack Miller connaîtra sa troisième écurie MotoGP et sa seconde moto différente. De LCR à Marc VDS pour des Honda, le voici chez Pramac pour une Ducati. Un parcours déjà riche pour celui qui n’a que 22 ans. Mais dans la vie, qu’est-il ? Il répond tout de go sur Speedweek : « un clown ! » Il précise : « ma passion est de piloter des motos. Mais j’aime aussi faire rire les gens en faisant le clown ».

Pour autant, il n’est pas un bouffon : « durant mes trois ans passés en MotoGP, je me suis développé en tant que pilote professionnel. J’ai mûri. Je suis devenu un athlète. Je suis toujours quelqu’un avec qui on peut rire, mais différemment ».

Il termine en contemplant le chemin parcouru et le prix qu’il a dû payer pour en arriver là : « sans le soutien de ma famille, je ne serais pas là. Lorsque j’ai eu 15 ans, on est tous partis pour l’Europe. Mes parents ont dû vendre leur maison et se sacrifier pour moi ».

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