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Entre un HJC Grand Prix de France consommé et une échéance italienne à venir le week-end prochain, le plateau MotoGP s’est offert quelques galops d’essai pour s’aguerrir encore et progresser. Sur ce plan, il faut faire les comptes car les ténors ne peuvent pas faire n’importe quoi n’importe quand tandis que les voir tourner ne veut pas forcément dire qu’il roule pour eux-mêmes et leur équipe. Il convient donc de faire le point. Et tant qu’on y est, de parler déjà de 2019 !

Pour des raisons de gestion des coûts, il existe une réglementation qui impose aux équipes officielles cinq jours d’essai privés par an. Et pas un de plus. Sauf pour les constructeurs dont le palmarès est à étoffer. Genre Aprilia, KTM, et, depuis cette année, à nouveau Suzuki. Ces trois-là peuvent limer le bitume des circuits autant de fois qu’ils le veulent.

Mais pour les autres, il faut gérer. Où en est-on en cette fin mai ? Ducati a utilisé trois des cinq jours accordés : deux à Jerez fin novembre et un sur la piste du Mugello plus récemment. Movistar Yamaha MotoGP est au même niveau, puisque la marque aux trois diapasons avait investi deux jours le tracé de Sepang fin novembre, en plus de leur venue au Mugello, il y a de cela deux semaines. Repsol Honda n’a eu recours qu’à deux journées d’essais privés : une fin mars à Jerez et une autre au Mugello. Le HRC a donc un jour de plus à jouer.

Par ailleurs, la deuxième journée des derniers tests de Montmeló n’a pas compté. Elle était considérée comme journée Test Michelin en raison du nouvel enrobé de la piste à évaluer. On rappellera aussi que les équipes satellites ont droit à six jours de tests dans l’année.

Enfin, si 2018 est en cours, 2019 commence déjà à être planifié. Ainsi, les dates du premier Test Officiel de l’année prochaine ont été fixées en Commission Grand Prix. Les pilotes se retrouveront en Malaisie, les 6, 7 et 8 février après la traditionnelle trêve hivernale. Seuls deux Tests Officiels seront organisés en début d’année et non trois, compte tenu du calendrier.