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Mine de rien, ce qui s’est passé durant ce mois de juin en MotoGP est une leçon de vie à méditer. Prenez le cas d‘un pilote débauché à grand frais par un constructeur qui déçoit depuis plus d’un an au point de laisser ce fameux goût amer au patron et employeur. A ce point déçu qu’il décide de passer son champion par pertes et profits. Mais celui-ci, instantanément connaît sa rédemption et renverse la situation. Mais pas l’issue, puisque les deux parties se quitteront tout de même à la fin de l’année. Sans rancune et avec chacun quelque chose à méditer…

Et d’abord cette morale de la fable : tout vient à point pour qui sait attendre. Et aussi écouter. Par exemple, Davide Tardozzi, le team manager de la caserne rouge en Grand Prix, avait prévenu son grand boss : « je l’ai dit à maintes reprises, tout au long de l’année passée et au début de cette saison : nous savions que Lorenzo allait finir par y arriver car il n’abandonne jamais. Même lors des mauvaises courses comme au Mans en 2017, il était, dix minutes après sa déconvenue, avec les ingénieurs pour essayer de trouver des solutions. Il ne lâche pas et un champion comme lui finit toujours par y arriver ».

Mais le CEO Claudio Domenicali a pensé autrement. Et aujourd’hui, le voilà fataliste : « c’est la vie. Mais vous savez, je suis le genre de personne qui voit les choses de façon positive. Cela aurait été plus dommageable de finir notre histoire sur un constat d’échec. Je suis très heureux de la façon dont nous avons résolu cette situation, de la manière dont il a trouvé la solution. Aujourd’hui, on se réjouit de vivre de telles courses ».

Le mot de la fin revient au grand vainqueur : Jorge Lorenzo. Qui se fait philosophe et sage : « nous, les humains, avons tendance à nous habituer qu’aux bonnes choses. C’est dans notre nature n’est-ce pas ? Nous ne croyons qu’au présent et lorsque ce présent est mauvais, nous parlons vite n’est-ce pas ? Nous avons besoin d’avoir plus de mémoire ce qui aurait permis dans ce cas de comprendre ce que j’ai fait durant toutes ces années dans ce championnat du monde. Cela fait 16 ans, et je suis toujours revenu des situations difficiles ».

Et il termine : « j’espère que la prochaine fois, lorsque j’aurai une nouvelle passe difficile, on se souviendra de ce moment ». Voilà Honda prévenu…

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