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La saison 2016 est encore loin de sa mi-temps, mais elle a déjà dessiné en coulisse la physionomie des campagnes des deux prochaines années. Les meilleurs postes officiels à pourvoir ont été combles et les derniers encore ce matin, avant le lancement des hostilités du Grand Prix d’Italie. Fin de partie en coulisse ? Pas vraiment. Il reste encore quelques morceaux de la grille de départ à arracher et ils sont nombreux et affamés à y prétendre. La lutte sera terrible.

Commençons par ceux qui sont d’ores et déjà assurés d’avoir le logis et le couvert pour 2017 et 2018. Chez Honda, même si Marc Márquez n’a encore rien signé, l’affaire est bouclée avec notamment un Pedrosa par ailleurs confirmé. Au passage, le premier cité n’a plus de quoi bluffer pour faire monter les enchères au sein du HRC. Yamaha est complet depuis ce matin avec une paire Rossi-Viñales prometteuse. Ducati a fait ses choix avec un Lorenzo leader qui aura Dovizioso en porteur d’eau. Voilà pour les trois teams majeurs. Dire la suite, c’est entrer encore dans l’inconnue.

Chez Suzuki par exemple. Andrea Iannone a été embauché certes, mais qui avec lui ? La logique voudrait un Aleix Espargaró qui connaît les lieux, la machine et qui reste très rapide. Mais on parle aussi d’Alex Rins alors que l’on sait que Johann Zarco a signé quelque chose avec le blason d’Hamamatsu. Et puis il y a cette perspective d’une, voire même deux, GSX-RR dans une structure satellite. LCR a été citée mais Cecchinello ne veut pas lâcher Honda et Crutchlow. Alors Aspar est envisagé. Si tel était le cas, cette option vérifierait l’adage qui veut qu’il ne faut jamais dire jamais. Surtout si Johann Zarco retrouve Jorge Martinez. Rappelons-nous la campagne 125cc de 2011…

Aspar en Suzuki veut dire des Ducati dans la nature et ses pilotes actuels dans l’expectative. Quid de Laverty et de Yonny Hernandez ? Chez Avintia on regarde ça de près, et notamment du côté de Barberá et de Loris Baz. Puisque l’on parle du clan de Borgo Panigale, on notera que chez Pramac, Redding a une option pour 2017 alors que Petrucci doit assurer son avenir.

Chez KTM, on s’est déjà assuré les services de Bradley Smith, mais l’autre guidon officiel est à pourvoir. C’est un peu le même scénario chez Aprilia puisque Sam Lowes sera de la partie tandis qu’il faudra choisir entre Bradl et Bautista pour la suite. Chez Marc VDS Racing, c’est la bouteille à encre. De fait Miller et Rabat restent dans l’expectative. Et le cas Tech3 ? Des Yamaha très enviables s’il en est. Une ira à Jonas Folger. Quant à l’autre, le patron Hervé Poncharal attend que Pol Espargaró lui fasse part de ses intentions. Vu ce qui lui reste comme choix, la discussion devrait vite s’engager…