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Lin Jarvis, ci-devant patron du blason Yamaha sur le terrain des Grands Prix, arrive comme sur la défensive au Mans en vue d’y disputer un Grand Prix de France, cinquième rendez-vous de la saison. Et pour cause : ses machines n’ont rien gagné depuis 14 courses et l’environnement se désertifie avec les départs d’ingénieurs, du satellite Tech3 et de Johann Zarco. Dans le même temps, la marque au diapason ne séduit pas, pas plus les teams que les jeunes pilotes. Il est plus que temps pour Yamaha de rebondir sous peine de dépérir.

Depuis maintenant un an, l’usine Yamaha n’arrive plus à donner à ses pilotes officiels une moto capable de gagner. En cause, la gestion électronique. Un déficit apparu en même temps que les départs d’hommes clé comme Andrea Zugna et Lorenzo Carlo Luzzi à présent en fonction chez Repsol-Honda, ou Cristian Battaglia que l’on retrouve aux côtés de Danilo Petrucci chez Pramac-Ducati.

Il faut aussi mettre dans la balance la fin annoncée de vingt ans de collaboration étroite avec Tech3 et la non considération du cas Johann Zarco, qui, on le rappelle, est actuellement la meilleure chance du constructeur japonais au championnat. Sur ce point, cependant, Lin Jarvis rectifie sur Tuttomotoriweb : « si l’un de nos pilotes officiels n’avaient pas renouvelé son contrat, nous aurions certainement fait une offre à Johann Zarco, il n’y a absolument aucun doute là-dessus ».

Sur le reste, il commente : « nous souhaitons avoir un team satellite car nous estimons que c’est bon à la fois pour nous et le sport. Pour le développement technique, avoir quatre motos sur la grille, c’est mieux que d’en avoir que deux. Nous cherchons le meilleur partenaire possible et c’est pour ça que le Marc VDS est en tête de notre liste ». Mais Yamaha ne semble pas au sommet de celle des Belges qui étudient toujours le cas Suzuki. Quand on vous disait que Yamaha n’attirait plus autant qu’avant…

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