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Retour sur une course de la première partie de la saison. Un rendez-vous douloureux car marqué par la mort d’un pilote. Luis Salom s’est éteint en Catalogne lors d’une séance libre de Moto2. Un accident mortel qui n’a pas empêché un début de polémiques sur les mesures correctives prises ensuite. On a craint de voir la famille des Grands Prix se déchirer. Mais lors du dimanche des courses, elle s’est réunie.

Un revirement salutaire, une prise de conscience salvatrice. Et dont le symbole aura été la poignée de mains entre Valentino Rossi vainqueur et Marc Márquez son dauphin. La première marque de courtoisie depuis le conflit ouvert en Malaisie l’an passé. Avec des conséquences collatérales certaines : la perte d’un titre, le ressentiment, les huées, jusqu’au sentiment d’insécurité exprimé par certains supporters, sans oublier les ruptures de contrats commerciaux.

Mais en Catalogne, il y a eu cette poignée de mains. Un armistice ou une paix ? Pour Marc Márquez, en tout cas, c’est comme une bénédiction, et il s’accroche à la sincérité de cet instant : « oui je crois en cette sincérité » insiste l’actuel leader du championnat sur Pecinogp.com. « L’atmosphère était pesante à Montmelo. Après la course, après qu’il m’ait battu, on s’est croisé du regard à un moment et ça s’est fait spontanément. Peut-être que plus tard vous me prendrez pour un fou, mais oui, je crois que tout était sincère ».

« J’aurais voulu que ça arrive plus tôt, mais c’est arrivé en Catalogne » précise l’officiel Honda qui n’a eu de cesse de dire durant l’intersaison que sa main était tendue vers le Doctor. « Bon, je ne vais pas quand même vous dire que l’on est des amis, mais nous avons au moins à présent des relations professionnelles et c’est bien le minimum dont nous avons besoin. Et pas seulement avec Valentino, mais avec tous les pilotes de la grille de départ ».

Le passé est donc consommé et rangé au rayon des mauvais souvenirs. D’ailleurs, on n’entend plus de sifflets. « Cette situation mettait tout le monde mal à l’aise. Pas seulement nous deux. La presse aussi trouvait les choses compliquées. Mais nous restons des pilotes. Nous nous battons sur la piste. Même si des relations cordiales sont possibles, sur la piste, c’est la guerre ! »

Rendez-vous à la rentrée…

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