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Hier, le 28 décembre, était le jour de la Saint-Innocents en Espagne, soit l’équivalent de notre 1er avril.

Évidemment, tous les médias y sont allés de leur fausse nouvelle spectaculaire, et parmi celles-ci, nous avons particulièrement apprécié celle de nos confrères du site Todocircuito

Bravo à eux !


La Commission Grand Prix, composée de Carmelo Ezpeleta (CEO de Dorna), Paul Duparc (FIM), Hervé Poncharal (IRTA) et Takanao Tsubouchi (MSMA), en la présence de Vito Ippolito (Président de la FIM), Carlos Ezpeleta (Dorna), Danny Aldridge (directeur technique) et James Hamer (PDG de NOS Systems) s’est réuni le 21 Décembre à Mies, Suisse, pour modifier le règlement technique du MotoGP et introduire l’utilisation de l’oxyde d’azote dans les équipes satellites qui n’ont pas le statut Usine

Selon le communiqué de presse émis par Dorna, une structure MotoGP satellite peut maintenant équiper leur prototype d’un système d’oxyde d’azote approuvé par la FIM qui va permettre à ses pilotes de tirer partie durant quelques secondes d’un pic de puissance supplémentaire pouvant atteindre 125 cv. Au total, les satellites pilotes bénéficient de 380 chevaux pour une période maximale de trois secondes, et ne peuvent utiliser ce système que dans la partie appelée « zones NOS » de chaque circuit, similaire à ce qui se passe avec le DRS en Formule 1.

Le règlement ne permettra qu’une utilisation du système NOS lors de chaque tour, limitée à trois secondes, afin que chaque pilote puisse profiter de cette puissance supplémentaire pour un maximum de dix tours durant chaque course. Le système NOS ne peut pas être activé pendant les séances d’essais libres chronométrés (FP1, FP2, FP1 ou qualification), bien que les pilotes puissent l’essayer pendant la FP4 et le warm up.

D’après les calculs de Dorna, les pilotes satellites peuvent atteindre des vitesses de 400 kmh sur les circuits avec de longues lignes droites comme au Mugello et à Losail, un chiffre qui va forcer Brembo à ajouter un troisième étrier de frein radial sur les motos satellites pour des raisons de sécurité.

« Avec cette décision, nous sommes convaincus que nous allons combler le fossé entre le matériel d’usine et les satellites », a déclaré Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna. « Le système d’oxyde nitrique a déjà été testé avec succès dans d’autres championnats, il est bon marché, facile à installer et le poids supplémentaire est minime, donc les équipes indépendantes n’auront pas à faire un gros investissement » , explique l’organisateur espagnol, qui chiffre à environ 1.500 euros le kit que Dorna offrira à chaque équipe satellite.

Pour James Hamer, CEO de NOS Systems, cet accord implique « l’arrivée de ce type de systèmes sur les motos de compétition ». Jusqu’à présent, les kits homologués de NOS Systems étaient utilisés dans les voitures de course , mais nous n’avions pas encore fait le saut. Nous sommes convaincus que l’entrée de nos kits en MotoGP va permettre d’augmenter le spectacle et, en passant, aider les pilotes qui peinent à se battre pour une place sur le podium en n’ayant pas de matériel d’usine. «