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En Grand Prix, la pression est maximale, aussi bien physiquement que mentalement. Aussi de plus en plus nombreux sont les pilotes à avoir recours à un psychologue afin de mieux la gérer. Sur un sujet encore un peu tabou, les langues commencent pourtant à se délier…

Récemment, Maverick Vinales a confirmé avoir recours à l’aide fournie par un psychologue : « C’est un entraînement de plus et je pense que c’est le plus important » (voir ici).

Un peu plus tôt dans l’année, Alex Lowes, le frère de Sam, avait expliqué par ces mots sur asphaltandrubber pourquoi cela lui était utile : « L’une des choses les plus importantes en tant qu’athlète professionnel est que vous voulez améliorer chaque aspect, que ce soit avec la moto, l’équipe ou vous-même. Au niveau supérieur, il s’agit de maximiser tout pour vous assurer d’atteindre votre plein potentiel. Je voulais juste m’assurer que je tirais le meilleur parti de moi-même. Dans le passé, j’avais l’habitude d’essayer trop fort, je n’ai jamais eu de problèmes de motivation, mais j’ai dû apprendre à maîtriser ma passion et ne pas m’énerver dans certaines situations. Tout le monde est à un niveau très élevé, tout avantage que vous pouvez gagner, peu importe, peut vous aider. Quand les choses vont bien et que vous gagnez, il est facile d’être calme et en contrôle, mais quand ça ne va pas, c’est beaucoup plus difficile. Pour moi, il s’agit d’apprendre à contrôler mes émotions et à maximiser mon potentiel. »

Depuis le Grand Prix de Valence, c’est au tour d’Aleix Espargaró, le pilote Aprilia, de vouloir travailler avec un psychologue du sport durant la saison 2018. Son frère cadet Pol explique pourquoi il pense que c’est une bonne idée dans les colonnes de Speedweek : « Je ne dis pas que mon frère Aleix est fou (rires) mais il est définitivement plus fou que moi. Et la plus grande différence entre nous, c’est qu’il est super, super nerveux. Nous en avons très souvent parlé. Quand la pression devient trop forte, Aleix a du mal à garder la situation sous contrôle. Non pas parce qu’il est faible en tant que pilote ou mentalement, mais parce qu’il est super nerveux. Et plus la pression sur lui est élevée, plus sa nervosité augmente. Il part alors avec un niveau de nervosité bien plus élevé que le mien. C’est pourquoi il a du mal à contrôler cette nervosité pendant et avant les courses. Il a déjà travaillé avec un psychologue du sport il y a plusieurs années, et selon moi, ce n’est pas une approche stupide. Les pilotes et les athlètes qui ont besoin d’un tel soutien mental devraient l’obtenir. Un pilote qui planifie et fait une telle chose doit être convaincu que cela l’aide. Sinon, cela n’a aucun sens. Si Aleix veut cela, il devrait le faire. Ensuite, ça va l’aider. »

Le sujet est intéressant et nous essaierons de recueillir l’avis d’autres pilotes…

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