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Loris Baz fera en 2017 sa troisième campagne en MotoGP. Un parcours accompli en 2016 avec le team Avintia et sur une Ducat Desmosedici. Avec Johann Zarco qui débarque sur cette grille de départ au guidon d’une Yamaha Tech3, il ne sera donc plus le seul tricolore engagé et aura à cœur de faire briller sa Ducati. Une tâche possiblement ardue, si l’on se réfère aux déclarations de celui qui a envisagé un moment essayer  de trouver place comme équipier de Barberá. Une ambition qui se serait éteinte chez Stefan Bradl après quelques contacts avec l’équipe espagnole…

Stefan Bradl est un ancien Champion du Monde de Moto2 qui a dû mettre un terme à sa carrière en Grand Prix par manque d’opportunité. Son dernier poste en MotoGP aura été celui d’un pilote d’usine chez Aprilia. L’an prochain, il sera en Superbike comme l’un des fers de lance de Honda, avec Nicky Hayden à ses côtés.

Mais avant de se résoudre au départ, Stefan Bradl a tenté une approche avec Avintia pour une Ducati. Sur Speedweek, il explique pourquoi, selon lui, cette opportunité ne s’est pas concrétisée: « J’ai pensé avoir une Ducati au sein du team Avintia et j’ai d’ailleurs rencontré Gigi Dall’Igna et Paolo Ciabatti sur le sujet. J’aurais pu avoir une Desmosedici version 2016 encadrée par l’équipe technique de Loris Baz. Ce qui ne m’a pas paru très prometteur ».

Un pessimisme qu’il étaye : « j’aurais eu une Ducati de troisième zone. Certes, Barberá a réussi à faire de très belles performances avec cette moto, mais c’est un Espagnol, dans une équipe seulement composée d’Espagnols et il a grandi dans cette équipe. Moi, je n’aurais été personne, et aucun dans l’équipe ne sait vraiment parler anglais. Ils ne comprennent que 20% de ce qu’on leur dit en anglais, et dans le meilleur des cas 50% ».

Il poursuit : « cette équipe n’aurait pas été au niveau de ce que j’avais connu jusque-là en MotoGP. Je ne connais personne dans ce team. J’ai attendu trois semaines et personne ne pouvait me dire qui aurait été mon ingénieur de piste ni même quels mécaniciens auraient travaillé avec moi. Il devenait très clair que j’allais hériter du team B de Baz. Alors quand j’ai compris qu’Avintia était finalement ma seule option pour rester en MotoGP, j’ai préféré rejeter l’offre ».

Cela tombait bien, puisque malgré le lobbying de Ducati qui visait le marché allemand, les préférences d’Avintia allaient nettement en faveur du pilote français.

Loris Baz, lui, parle espagnol et a parfaitement su s’intégrer au sein de la structure Avintia. De là à penser que les Ibères ont tout fait pour que Stefan Bradl n’ait pas envie d’y venir…

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