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La saison 2016 en MotoGP aura été marquée par deux changements techniques majeurs. D’une part, l’installation d’un nouveau manufacturier unique qui marquait aussi le retour de Michelin dans la catégorie. Et, d’autre part, la greffe sur toutes les motos d’une centrale électronique unique. L’ensemble du plateau s’en est accommodé et le sport en a été valorisé avec neuf vainqueurs différents. Un record. Mais c’est peut-être bien Suzuki qui a su le mieux tirer les marrons du feu.

Yamaha a d’abord dominé puis Honda a travaillé pour rafler le titre pendant que Ducati retrouvait le chemin de la victoire. Parmi ces trois constructeurs, quel est celui qui a le plus profité de la nouvelle donne technique ? Un quatrième ! Appelé Suzuki.

Suzuki a ainsi renoué avec un succès perdu de vue depuis 2007 et a pu, avec la redistribution des cartes pneumatique et électronique, combler plus vite son retard par rapport à ses concurrents directs. Une approche que le patron sur le terrain Davide Brivio ne renie pas sur crash.net : « nous sommes effectivement un des constructeurs qui ont bénéficié des changements. Sur l’électronique, si nous étions restés sur le règlement passé, nous aurions eu plus de mal à rattraper nos concurrents ».

« Pour nous, ce bouleversement a été positif. Le sport en a aussi tiré parti avec neuf vainqueurs différents tandis que le plateau a vu les arrivées non seulement de Suzuki mais aussi d’Aprilia et de KTM. Nous sommes à présent six constructeurs dans ce championnat ».

« Quant aux pneus, c’est la même chose. Tout le monde est parti de zéro en ce qui concerne les réglages. Une situation qui a moins désavantagé celui qui avait le moins d’expérience, ce qui était notre cas ».

Suzuki a remporté une victoire en 2016 grâce à un Maverick Viñales qui a terminé quatrième au championnat. En 2017, la GSX-RR aura une nouvelle paire de pilotes composée de Iannone et d’Alex Rins.

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