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Notre confrère Antonio Russo a pu interviewer, en exclusivité pour le compte de Tuttomotoriweb.com, Alessio Salucci, plus connu par son surnom Uccio, ami et assistant de Valentino Rossi, mais également responsable des teams Sky VR 46 Moto2 Moto3.

L’occasion de mieux connaître celui qui est dans les petits papiers du Docteur, mais également de faire un point général sur l’avenir à long terme de ce dernier, même s’il ne fait plus aucun doute pour personne que sa situation ne changera pas, au moins en 2019.


Comment est née l’amitié avec Vale et comment s’est-elle consolidée ?

« L’amitié avec Vale est née de mon père et de Graziano, parce que mon père et Graziano s’étaient connus quand ils étaient jeunes, avant notre naissance. Dès notre naissance, nous avons appris à nous connaître, puis nous sommes allés ensemble au jardin d’enfants. Quand nous avions 14-15 ans nous étions un petit groupe de 4-5 gars qui étions et qui sommes toujours amis, et parmi eux, il y avait aussi Vale. En 97′, 98′, il avait besoin d’une personne pour l’aider dans le paddock, pour conduire le camping-car, pour faire un peu comme son assistant, et de là, a débuté l’amitié et une vie de travail ensemble. »

Quel a été le plus grand adversaire de Valentino tout au long de sa carrière ?

« Difficile, nous avons fait face à de nombreux adversaires difficiles, chacun avec des caractéristiques différentes. Je dirais Stoner, Lorenzo, mais ils étaient tous difficiles à battre. Biaggi et Gibernau dans les premiers temps. Franchement, j’ai du mal à en trouver un seul. Tous très forts. »

Tu t’attendais à en arriver là, quand tu étais enfant ?

« Non, je serais un vantard si je disais oui. Bien sûr, en tant qu’enfants nous espérions remporter un championnat du monde, c’est ce que nous avons toujours dit, mais en gagner 9, une carrière comme celle-là, je n’ y aurais jamais pensé. »

Tu t’es déjà battu pour une fille ?

« Oui, bien sûr, cela s’est passé quand on était jeune, à 14 ou 15 ans, comme je pense que c’est arrivé à tout le monde. Puis, à Tavullia, des jolies filles il y en avait 2, donc c’était aussi facile de se disputer. Ce n’est pas qu’il y en avait beaucoup. En tout cas, les choses ont été résolues en une semaine, entre deux garçons de 14 ans. »

Que voulez-vous faire à l’avenir ?

« Mon avenir, je le vois, j’espère, toujours dans le domaine de la moto puisque nous construisons l’Académie, et nous avons aussi le team, donc j’espère continuer à travailler comme maintenant dans ces deux belles réalités. »

Y a-t-il une chance de voir Vale en MotoGP dans une équipe privée avant qu’il ne termine sa carrière ?

« Je considère que c’est assez difficile, je connais un peu Vale. Il s’arrêtera sûrement, je l’espère le plus tard possible, mais dans une usine d’équipe. »

Le Superbike est-il une option dans vos futurs projets, avec l’équipe ou avec Vale, avant qu’il ne s’arrête ?

« Dans la vie, on ne sait jamais. Ne jamais dire jamais. Je ne crois pas que Vale soit trop attiré par une moto moins performante comme la Superbike à la fin de sa carrière. Vale est un sportif, et comme tout sportif il veut toujours essayer d’atteindre le maximum. Le sport où il y a l’expression maximale de la moto, c’est le MotoGP. Il aime aussi faire du rallye avec la WRC. Donc pour le moment non. Après, on ne sait jamais, peut-être un beau projet avec Yamaha, pourquoi pas ? »

Si le dixième titre arrive cette année, Valentino Rossi pourrait-il lui aussi décider d’arrêter ?

« Essayons d’abord de gagner, puis on verra. »

Faites-nous la lumière sur ce qui s’est passé chez Ducati ces deux dernières années. Domenicali a dit que Valentino Rossi allait très peu à l’usine (voir ici), pouvez-vous nous donner quelques éclaircissements à ce sujet ?

« Je ne m’en souviens pas. Que ce se soit passé comme ça est une chose très déplaisante, mais franchement, je ne peux pas vous dire pourquoi cela s’est passé ainsi. »

Quels sont les objectifs de l’équipe VR46 pour la saison prochaine ?

« Nous partons tous, en Moto3 et en Moto2, au moins pour monter sur le podium et gagner quelques courses. Après, si nous avons de la chance, nous verrons. »

Valentino a maintenant essayé la nouvelle Yamaha, qu’en pensez-vous ? En quoi la moto doit-elle encore être améliorée ?

« La nouvelle Yamaha fonctionne très bien, la moto marche. Nous sommes un peu à la traîne avec l’électronique, mais je suis sûr que nous pourrons combler cette lacune le moment venu. »

Comment sont les relations avec Marquez et Lorenzo ?

« Ce sont des relations normales, du respect, mais pas plus. A mon avis, les vraies relations sont hors du paddock. Là-bas, ce sont des relations de travail. »

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