pub

Il est parfois des choses étonnantes…

Ainsi, la tendance actuelle pour les pilotes est de signer des contrats qui ne comportent pas trop de clauses d’interdiction de pratiquer le tout-terrain pour s’entraîner à leur guise entre deux Grands Prix.

Nombreux sont donc ceux qui s’y adonnent, que ce soit en cross, la discipline la plus risquée, en enduro, en flat track, en supermotard ou même en trial.

Comme on l’a vu ces derniers mois, aucune de ces activités n’est à risque zéro, et ce sont donc les pilotes eux-mêmes qui, parfois, s’autocensurent, comme le reporte par exemple le site es.motorsport.com à propos de Valentino Rossi évoquant son dernier accident en enduro.

« Le problème que nous rencontrons est toujours le même. Nous ne pouvons pas nous entraîner avec les MotoGP, alors nous devons le faire avec d’autres personnes, de différentes disciplines. Le Motocross était déjà sur ma liste noire parce que nous avons tous été blessés : moi, Morbidelli et d’autres. Cette balade avec mes amis, je la fais quatre ou cinq fois par an depuis 18 ans. Mais à coup sûr, je ne la ferai plus durant la saison. Il faut trouver un compromis parce que nous devons nous entraîner et en moto, c’est toujours dangereux. »

Une certaine autonomie est donc laissée aux pilotes pour décider eux-mêmes, malheureusement souvent après une expérience vécue, ce qui est dangereux ou pas.

Sauf quand le patron décide qu’une activité est réellement très risquée, à l’image de Lin Jarvis qui confie que le vélo lui semble plus dangereux que la moto…

« Nos contrats disent que les coureurs doivent nous demander l’autorisation s’ils vont faire une activité qui n’a pas été précédemment prédéfinie. Avons-nous interdit à un pilote de faire des choses ? Oui. Par exemple, les courses de vélos, qui pour moi sont plus dangereuses que les courses de MotoGP. »

Étonnant, non ?

Tous les articles sur les Pilotes : Valentino Rossi

Tous les articles sur les Teams : Movistar Yamaha MotoGP