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Bien que présente depuis les années 20′, la compétition à Phillip Island y a toujours été assez erratique.

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Tout a commencé avec la construction d’un circuit permanent inauguré en décembre 1956. Ce dernier, initialement détenu par  le Phillip Island Auto Racing Club (PIARC) a vu se dérouler de nombreuses courses de voitures comme le Australian Motorsport Magazine Trophy Race, le Phillip Island Trophy et surtout la Armstrong 500 qui, lors de son édition 1962, a sérieusement endommagé la piste et entrainé sa fermeture.
Le PIARC n’ayant pas la capacité financière de faire les travaux, le circuit est revendu à Len Lukey (pilote, fabricant d’échappements et business man) en 1963.

Réouverture en 1966, donc, pour toute une série de compétitions automobiles jusqu’à la fin des années 70′. Le circuit se dégrade et n’est pas entretenu, ce qui entrainera sa revente à la société Placetac Pty Ltd en 1985.

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En 1988, Bob Barnard (Barfield Pty Ltd) se voit attribuer une manche du championnat du monde moto et entreprend la rénovation et l’amélioration des installations. C’est donc bien grâce à la moto si le circuit existe toujours aujourd’hui!

L’année suivante, en avril 1989, se déroule donc la première manche du championnat du monde à Phillip Island, remportée par le local Wayne Gardner en 500cc devant 90 000 spectateurs.

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Le retentissement est bien évidemment énorme, mais cela nuira finalement au circuit puisque le gouvernement australien entendra profiter de cette notoriété en déplaçant le Grand Prix à Sydney (Eastern Creek) après son édition 1990 (année de l’arrivée du Superbike à Phillip Island) .

Les Grands Prix retrouveront toutefois définitivement le chemin de l’île venteuse en 1997.

Aujourd’hui, le circuit appartient à la Linfox corporation et Wayne Gardner est toujours là, par l’intermédiaire de son fils Remy qui effectue une fin de saison au sein du team Tasca racing tout en participant au Championnat d’Europe FIM CEV.

Remy Gardner était déjà wildcard en 2014, 25 après la victoire de son père, ce qui nous avait valu quelques souvenirs émus de ce dernier: « Piloter devant tous ces fans m’a donné tellement d’énergie, c’était comme mettre plus de super dans mon réservoir d’essence. Bien qu’il y avait beaucoup de bruits aérodynamiques et que j’avais un moteur hurlant en-dessous de moi, je pouvais encore sentir l’énergie des spectateurs et entendre leurs encouragements en arrière-plan. Cela m’a donné l’énergie pour continuer à pousser sans arrêt, jusqu’au point où j’ai continué à trouver de plus en plus de réserves dans les cris des gens.
Il est dur de croire que 25 ans plus tard, je retournerai à Phillip Island avec mon propre fils et en course. »

Les souvenirs de Wayne Gardner sont toujours agréables à entendre, et l’on espère en écouter rapidement de nouveaux cette année, malgré sa dernière péripétie survenue la semaine dernière à Motegi qui vaut au champion du monde d’être toujours « retenu » au Japon…

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