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Cette journée à Phillip Island aura mis les équipes et les pilotes à rude épreuve. La météo instable et froide aura joué à plein son rôle d’arbitre tant sur la piste que dans les stands. Pour Dovizioso, c’est au box que s’est joué sa place sur la grille de départ.

Dovizioso avait toutes les raisons d’être optimistes au moment d’aborder directement la Q.2. Car jusque-là, son parcours avait été sans reproche : « durant ces derniers jours, nous avons vraiment bien travaillé » souligne l’officiel Ducati. « Notre stratégie était parfaite et jusqu’au dernier changement de pneu tout allait bien, parce que, à chaque session, j’étais dans le top 5 malgré les conditions difficiles ».

Mais tout s’est joué en quelques minutes durant le moment de vérité de la Q.2 : « lors de la première partie des qualifications, j’étais satisfait car j’étais dans le trio de tête. Mais lorsque j’ai changé pour mettre des slicks, j’ai eu un pneu arrière avec une pression trop basse. Je ne pouvais pas attaquer ».

« Mon objectif était au moins les deux premières lignes. Partir neuvième rend les choses plus compliquées, mais nous savons pourquoi nous en sommes là et nous avons confiance dans notre potentiel dans n’importe quelles conditions de course ».

Le plus frustrant est que ce contretemps ait eu pour résultat d’être précédé par l’Aprilia de Bradl. Une situation peu apprécié d’un ducatiste : « pour demain, le warm-up sera primordial parce que l’on nous prédit une course sur le sec. Et on a peu roulé sur le sec jusque-là durant ce meeting. Tout peut arriver d’autant plus qu’il y a des pilotes très rapides derrière nous à commencer par les deux Yamaha officielles ».

Neuvième, Dovizioso est suivi par un Hector Barberá qui poursuit sa pige dans le team d’usine Ducati en lieu et place de Iannone dont le retour est promis pour la Malaisie, prochaine étape au calendrier.

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