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Ce Grand Prix d’Australie n’est décidément pas le rendez-vous espéré pour un Rossi qui tombe de Charybde en Scylla. Disqualifié hier, il avait bon espoir de se refaire aujourd’hui. Mais ce samedi aura été celui du manque de sensations et d’un rythme lent qui n’est pas compris. Une situation inconfortable qui plonge le Doctor en plein doute.

« C’est frustrant ». Voilà le bilan spontané d’un Vale rejeté pour la deuxième fois seulement de sa carrière dans la Q.1 après la dernière séance d’essais libres, une échéance ratée puisque conclue à une anonyme quinzième position. Qui sera sa pire place sur une grille de départ de MotoGP depuis Aragon en 2011.

Pas de quoi pavoiser donc mais le pire est l’incompréhension : « cette journée a été compliquée, on a beaucoup souffert, on n’a jamais été compétitifs. Je ne m’attendais pas à ça car hier, j’étais compétitif sur le mouillé. Ce n’était pas le cas aujourd’hui. Il semble que quand il fait froid, nous avons du mal à monter les pneus en température. Et la moto devient difficile à piloter ».

Il développe : “c’est frustrant de prendre autant de risques pour finalement être aussi lent. Je ne pouvais pas conduire à la limite. C’est une situation compliquée. Le plus gros problème est que nous ne connaissons pas notre potentiel, nous ne connaissons pas notre rythme, nous ne savons pas si nous pouvons être plus forts, nous ne savons pas si nous pouvons être plus rapide. Nous devons attendre et espérer en des conditions meilleures dimanche ».

« Je ne sais pas si Lorenzo a le même problème, je n’ai pas encore parlé avec lui, mais on voit que nous n’arrivons pas à monter le pneu avant en température. Maintenant, Pol Espargaró est troisième avec la Tech3 et nous devons le prendre comme référence pour trouver des améliorations. Aujourd’hui, j’étais à 2,9 secondes de Crutchlow, c’est beaucoup trop ».

Sa situation est telle qu’il ne s’attarde pas sur l’impossibilité d’avoir pu jouer sa carte à fond en roulant avec des pneus intermédiaires : « quand j’ai commencé la Q.1, on avait 8° et de l’eau sur la piste. Puis le bitume a rapidement séché et je suis rentré au stand pour prendre la moto équipée en pneus intermédiaires. Malheureusement, elle n’était pas prête ». Quand ça ne veut pas…

Demain est un autre jour cependant : « partir quinzième est un problème et gagner sera pratiquement impossible. Mais si vous êtes rapides, vous pouvez faire une bonne course ». D’autant plus que le rival pour le statut de vice-champion, l’équipier Lorenzo, est à peine mieux loti en partant de sa douzième place et autant de doutes à l’esprit.

 

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